- La petite fille s’agrippa la tête, clairement gênée. De ses petits points d’ivoire, elle cogna répétitivement son crâne. De minces mèches brunâtres retombèrent sur son visage. Elle avait compté jusqu’à huit, en allemand. Une expression de frustration se lisait, elle était d’humeur boudeuse. Umineko, six ans, bourgeoise. Il y a un mois, alors qu’elle c’était égarée dans l’Undergroud, elle était atterri à la demeure des sangs purs. Toute seule, avec de nombreuses grandes personnes qui la dévisageaient, soufflaient subtilement des mots l’un à l’autre. Umineko était toute petite, et craintive. Néanmoins, la chance lui sourit, car ce fut une princesse fort gentille qui la trouva. La jeune blonde l’avait entrainée dans le palais, jusqu’à ses appartements. Comment une jeune bourgeoise a-t-elle pu atteindre la demeure royale sans s’en rendre compte ? Plusieurs se posaient la question, mais seule Reira avait la réponse ; La petite fille était aveugle, tout simplement. La princesse, ayant une âme d’un naturel charitable, avait pris sous sa protection cette petite inoffensive. Comme les parents de la jeune brunette étaient voyants, ils ignoraient comment lui apprendre à lire, à écrire. La princesse vêtue d’une belle robe immaculée le savait, et quémandait la petite Umineko chaque semaine, pour parfaire ses connaissances. Elle était jeune, et elle apprenait rapidement. -
Je ris calmement, repoussant une mèche blonde derrière mon oreille. Je tapotai la tête de la petite fille puis me levai. J’avais terminé de lui apprendre aujourd’hui, elle devait retourner chez elle, maintenant. Je l’aimais cette gamine, car malgré son tempérament énergique, elle faisait des efforts, elle était douée. Je ne comptai pas gâcher cette intelligence fleurissante parce qu’elle n’était qu’une simple bourgeoise. Je savais qu’une princesse ne devait pas accorder cette faveur à une simple fillette de basse caste, mais je ne pouvais y résister. Dès que je l’avais croisée, je m’étais sentie obligée de l’aider, de lui apprendre à vivre normalement, même étant atteinte de cécité innée. Voir lui était bien inutile, elle aurait l’habitude de lire avec les doigts, et d’écouter les autres. En grandissant, elle saura se diriger seule, jouer de la flûte et s’occuper de tâche ménagère sans encombre. Je n’ai plus la chance de voir depuis une centaine d’années, et je crois que si l’on me donnerait le choix, je refuserais de voir à nouveau. Je serai beaucoup trop bouleversée, et aurais l’habitude de me promener les yeux clos. La vue m’était dorénavant inutile.
Je la raccompagnai jusqu’à l’extérieur, puis la félicitai. Umineko m’adressa un large sourire de satisfaction et leva le bras, agitant sa petite main alors qu’elle me quitta. J’aurais aimé lui renvoyé un signe, mais elle ne pourrait l’apercevoir. Je soupirai, lasse. Je me retournai vers la grande porte d’entrée mais... Le temps dehors était frais, ni chaud, ni froid. Je me sentais bien, et n’avais pas envie de me séquestrer à l’intérieur. Je débutai une promenade, je profitai du peu de temps libre qui m’était accordé pour marcher un peu, dans les jardins. Mes paupières était mi-closes, des miroirs flegmatiques qui ne fixent rien, mais transpercent. Les mains jointes contre les pans ivoire du tissu diaphane de ma robe, je déambulai sans but. Un vieux domestique s’approcha de moi. Il s’inclina respectueusement, mais lui fit rapidement signe de se redresser. Une distance sûre nous séparait, alors que je continuai d’avancer. Il me demanda poliment si je désirais quelque chose, un thé ou une personne à faire venir. J’hochai négativement ma tête ornée de flot de vin blanc. J’agitai une nouvelle fois mes doigts de fée, puis il disposa. Je bougeai mes lèvres rosées, débutai un murmure, un air qui me traversait l’esprit.
« The poisoned apple that as a small bitten. The young girl’s lays sleep in the seat of the dinner. Also seven loves, and the kiss of a Prince, at the end of everything, is revealed on that white skin. »
Les paroles n’étaient point très joyeuse. Du moins, lorsqu’il s’agissait d’une jeune fille qui mentait, et de la pomme empoisonnée… Je continuai tout de même à chanter, peu consciente des quelques nouvelles paroles qui passaient mes lèvres. Je gloussai une nouvelle fois, pour moi-même. Un vent frappait mon visage, m’obligeant à fermer complètement mes prunelles mystérieuses. Je repliai mes doigts, les cachant sous mes longues manches blanches. Je respirai calmement puis pressai mon pas. Mes mouvements étaient calmes, silencieux. Même le bruit de mes pas qui allait de plus ne plus rapidement. Je courrai presque, mais n’eut pas besoin de détaler comme un lapin. Lorsque je fus arrivée à ses côtés, suivant le rythme de ses pas rapides, je passai mon bras autour du sien. Un sourire chaleureux se dessina sur mes lèvres.
« Bonjour Redhan. »
Petite princesse blonde et grand prince blond. Malgré nos caractères opposés et la violence dont il savait faire preuve, je ne le laissai pas de côté. Il était grand, particulièrement plus grand que moi, d’ailleurs. Il avait de plus longues jambes qui lui permettaient de marcher rapidement, loin de mon flegme habituel. Je restai en silence, le calme était une chose que j’appréciai. Je désirais écouter mon frère. Peut être avait-il quelque chose de nouveau à raconter ? Je n’avais pas l’habitude de lui reprocher ses actes. En réalité, je reprochais peu de choses à personne, ce n’était pas dans mes habitude de sermonner.
« Comment vas-tu ? »
Redhan Delroyetti
Show me your neck... And feel terror...
▌NMBR MSGS : 14 ▌INSCRIPTION LE : 07/12/2009
▌AGE DU PERSO : 30 ▌TYPE/RACE : Vampire
▌I D E N T I T Y ▌n a t i o n a l i t é :: ▌s e x u a l i t é :: ▌r e l a t i o n s ::
« Partons avant d’être les prochains sur sa liste ! »
Une bagarre avait éclaté, enfin, bagarre est un grand mot, car seule une personne frappait l’autre. Le dominant prenait la victime par le cou. Et elle était contre un mur et ne touchait pas le sol. Elle était recouverte de sang, avait des hématomes et avait perdu un bras. Celui-ci était par terre au pied du démon. Les jambes pendaient car les os ont été brisés. Sa vie ne tenait qu’à un seul fil. Beaucoup de monde passait puis regardait le spectacle sanglant, mais aucun n’osait s’interposer, de peur de vexer le démon. Car ce démon n’était pas n’importe qui, c’était Redhan, le prince des Vampires. Ce dernier sourit d’une manière innocente. Il regarda le cadavre vivant puis son regard tourna vers le peuple. Les villageois baissaient leur regard à chaque fois qu’il croisait celui de Redhan. Celui-ci soupira avant de préparer à lancer sa dernière attaque, qui sera mortelle pour sa proie. Lorsque le poing était à quelques millimètre du visage pétrifiée par la peur, le prince s’arrêta et jeta le corps par terre. Il en avait marre. Ce n’était même plus marrant.
Le vent souffla sur ses cheveux couleur or. Ce qui permit à ses yeux d’être à l’air libre quelques secondes. Le corps était par terre, Redhan ne le voyait plus, s’était devenu trop court à son gout, l’homme avait perdu le bras lors de sa première attaque et était recouvert de sang lors de la deuxième, alors que Redhan n’y mettait pas du sien. Le prince continua sa balade, car avant que ce petit accident eut lieu, le démon avait prévu d’acheter un présent à ses sœurs Iris et Reira. Mais une personne l’avait bousculé ce qui énerva Redhan et celle-ci n’était autre que celle par terre à moitié morte.
Redhan marchait un pas lent. Il vit alors un petit stand de fruits. Ayant un petit creux, il s’approcha du stand. Redhan prit alors une pomme de façon très naturelle. Le propriétaire, qui avait le dos tourné, croyant à un voleur cria. Mais lorsqu’il s’aperçut que ce n’était que le prince, il fut effrayé. Le vampire n’adressa pas le moindre regard au vieil homme. Il prit alors une pomme bien rouge et lorsqu’il croqua à pleine dent le fruit, Redhan recracha immédiatement le morceau.
« Le pauvre… »
« Ne regardes pas ça mon chéri… »
« C’est encore lui. »
Le prince regarda le marchand de fruit, lui montra un grand sourire sadique avant de détruire le petit stand. Une fois encore, tout le monde regardait mais n’intervenait pas. Redhan saccagea tout, écrasa les fruits restants, lança la caisse en fer du marchant, projeta ce dernier contre un mur… Tout cela était accompagné d’un rire sadique. Et comment un stand pouvait être anéantie en quelques instants. Le marchand s’estimait déjà heureux d’être encore en vie. Cependant, si ce dernier avait l’intelligence et surtout le courage d‘aller voir le roi, peut être que le vampire suprême pourrait le dédommager…ou pas.
Redhan s’amusait, mais il ne pouvait être si égoïste, il était venu pour un but précis et non pour faire passer le temps. Le prince regarda à nouveau les boutiques. Il voulait aller dans des boutiques chics car ses sœurs aiment le luxe, chose qu’il ne comprendrait jamais. En passant une rue, il remarqua tout de suite un beau bracelet en argent et un pendentif en forme de cœur en jade de couleur blanc. Redhan voulut alors les acheter, demandant à la vendeuse de faire en paquet de cadeau. En sortant, rien que pour énerver la vendeuse, le prince laissa la porte ouverte, permettant au vent d’entrer. Il était content, il avait réussit à accomplir sa mission. Même si il n’avait rien pris pour Lust, il savait qu’elle n’aimerait sans doute pas ces choses là. Il avait fait ce qu’il voulait, le vampire pouvait donc rentrer au château, et sans s’en apercevoir, une tache de sang était resté sur son visage.
Lorsqu’il arriva à quelques mètres de l’entrée, il vit Iris. Cette dernière l’avait aperçut mais s’échappa avant même que Redhan lu donne le cadeau. Etant un peu déprimé de ne pas pouvoir lui offrir le cadeau qui lui plairait certainement. Il entra donc dans la demeure et marcha tranquillement. Cependant, au lieu d’avoir une tête triste, un large sourire s’afficha. Redhan sentit alors des bras l’enlacés.
« Bonjour Redhan. »
« Mais qui voila, ce ne serait pas la magnifique princesse Reira ? »
Redhan se retourna pour être face à sa sœur. Les deux seules choses qu’ils avaient en commun à part leur rang, c’était la couleur des cheveux et la première lettre de leur prénom. Le prince adorait sa sœur, elle était si parfaite. Il pouvait être fier d’elle. Le vampire aimait passer du temps ensemble car elle agissait comme un tranquillisant auprès de Redhan. Ce dernier prit une mèche blonde de Reira, s’inclina puis posa délicatement ses lèvres sur les cheveux de sa sœur en guise de salut. La jeune sœur demanda comment allait Redhan et ce dernier sortit les deux cadeaux.
« Super, j’ai quelque chose à te donner et une autre à te demander. Choisis un cadeau et peux tu donner l’autre à Iris. »
Redhan s’arrêta dans sa phrase. Il se remit droit avant de continuer.
« Tu sais bien que Iris m’évite, et je sais que je n’aurais pas autant d’occasion de lui donner que toi. Alors s’il te plait, accorde moi ce service »
Reira Delroyetti
Damned! Encore là! *o*
▌NMBR MSGS : 8 ▌INSCRIPTION LE : 14/12/2009
▌AGE DU PERSO : 34 ▌HUMEUR : Veillante. ▌FICHE : {The Sun after de Rain-
▌TYPE/RACE : Vampire's Princess.
▌I D E N T I T Y ▌n a t i o n a l i t é :: Russe née Anglaise. ▌s e x u a l i t é :: Bisexuelle. ▌r e l a t i o n s ::
Je portai mes doigts délicats à mes lèvres souriantes. Redhan était un homme polyvalent ; Alors qu’il était gentil et attentionné avec moi, il pouvait également être très violent et sans cœur avec les autres. Ses agissements me touchaient, et qu’il m’offre un cadeau me toucha. Sans même savoir leurs contenus, l’envie de lui offrir un présent se fit soudaine. Un malaise s’installait dans mon esprit, lorsque l’on présentait des cadeaux, mon âme charitable ne devient toute ébranlée. Je suis loin de la princesse égoïste et narcissique ; Je préfère donner, plutôt que de recevoir. Je n’aime pas acquérir sans octroyer quelque chose en retour, mais ce sentiment qui fleurissait dans mon esprit n’effaçait pas la joie qui y grimpait, alors qu’il me demandait de choisir un présent. Je palpai, de moi doigts de fée, un emballage, puis caressai délicatement le deuxième. Les paquets étaient identiques, mais leur contenu différent. Je portai ma main contre ma joue pour réfléchir, gauche ou droite ? Je ris silencieusement, puis en pris un au hasard. En souriant chaleureusement à Redhan, je le déballai lentement, écoutant ses dires à la fois.
Que j’offre le présent, Son présent à Iris ? Je ne lui répondis pas immédiatement, découvrant finalement le contenu du paquet. Mes yeux demeurèrent inexpressifs, fixant un point vide inconnu devant moi, j’avais néanmoins levé la tête, comme si je ne cessais de regarder le prince, sachant pertinemment que je ne le verrai jamais. Pourtant, mes lèvres s’élargirent, et un fin rire les traversa. Je touchai inlassablement le bracelet. Du mieux que je pouvais l’imaginer, il était magnifique. J’enlaçai tendrement Redhan de mes maigres bras pour le remercier. Je me retirai pour embrasser sa joue, je restai un moment figée, surprise. Ai-je réellement posé mes lèvres sur du sang ? Je frissonnai un bref moment, mais ne cessai de sourire. De ma manche, je sortis un mouchoir immaculé avec lequel je tâtai le sang qui perlait ma bouche. Je portai mes doigts sous le menton du prince puis y passait le bout de tissu incolore, essuyant quelques gouttes sanglantes qui s’y trouvaient. Je rangeai mon mouchoir puis, avec grâce, enfilai le bracelet autour de mon poignet.
« Oh ! Je l’adore ! Je te remercie de tout mon cœur ! »
Je serrai mon poignet orné d’argent contre ma poitrine, ce présent me faisait grandement plaisir. Mais cependant, je ne voulais pas offrir le deuxième présent à Iris, c’était à lui de le faire. Je suis persuadée qu’elle en serait très ravie. Et qu’elle le serait davantage s’il venait de Redhan, et point par mon intermédiaire. Si, dans le pire des cas, ma chère sœur refuserait de le voir, ou bien d’accepter son présent, j’irai la voir personnellement. Je n’appréciais pas lorsque le grand prince était déprimé, cela me rendait triste. S’il devait ne pas avoir le moral, je devrais faire quelque chose pour y remédier. Mais je suis certaine que, s’il offrait lui-même son présent à Iris, il serait plus heureux. Et je serai comblée de joie à l’idée qu’il sourit et soit heureux ! J’hochai la tête, embarrassé. Je voulais lui faire plaisir. J’attrapai son bras gentiment et continuai à marcher.
« Nous irons trouver Iris. Je serai avec toi et tu lui offriras, d’accord ? »
Je souris puis hochai la tête, de façon définitive. Je ne lâchai Redhan, l’entrainant avec moi dans ma promenade. Il devait avoir un petit instant de libre, à accorder à sa petite sœur. Je cachai de nouveau mes mains sous mes larges manches blanches, les protégeant du froid. C’était un temps frisquet, mais j’aimais bien marcher à l’extérieur, loin et seule. Pas totalement seule, puisque mon cher frère était en ma compagnie, ce qui était mieux. Je pourrais aller danser, ou bien terminer la sculpture que j’ai débuté il y a un moment, mais non. J’aimais me lâcher de ces devoirs, prendre un peu de temps pour moi. Même en me disant cela, je n’hésiterais pas à prendre soin de la première personne qui nécessite mon aide, je suis faite ainsi.
« À remarquer la tâche de sang sur ton visage, il y a eu une bagarre. Comment s’en est-il sorti ? »
Je savais bien que si Redhan se battait avec une quelconque personne, il gagnait. Mon frère est un prince, un sang pur, ce qui fait de lui l’un des plus puissants vampires. Un bourgeois ou un aristocrate n’aurait aucune chance contre lui. Je mordis discrètement ma lèvre inférieure, j’espérais que la « victime » n’était pas trop blessée. Je ne reproche pas les actes du grand blond, mais j’ai souvent un pincement au cœur quand je pense à une pauvre personne souffrante. Et je me sens un peu coupable de connaître sa situation, et de ne pas l’aider en retour. Je soupirai gracieusement, relevant une mèche de cheveux couvrant mon visage et chatouillant mon nez. Je replaçai finalement les pans de ma robe déplacés par ma brève course. La jupe m’arrivait à la moitié des cuisses, et je portai de beaux collants blancs aux motifs d’arabesques. Je ressemblais d’un ange, vêtue complètement d’ivoire et avec ma crinière blonde. J’avais sa bienveillance également mais… Les anges venaient de Dieu, lui, il était amour, mais justice. Il aimait, mais était juste. Moi, j’aime, tout le monde, malgré leur erreur. J’aidais celui qui le méritait, et celui qui n’avait aucun honneur. Je ne faisais aucune distinction. J’étais amour, mais je n’étais point la justice. J’ai, un jour, privilégié un bourgeois, à un noble prétendant. Il en fut gravement vexé, mais je me sentais le besoin de le laisser.
« Redhan, dis-moi, de quelle couleur est le ciel, aujourd’hui ? »
J’étais curieuse. Lorsque j’étais humaine, je pouvais voir et admirer, mélanger les couleurs et modifier les tons. Je peux encore le faire, mes prunelles maudites ne me permettent plus de regarder autour de moi, comme avant. J’aimais bien qu’on me dise les couleurs d’une journée. Que l’on me décrive un couché de soleil, ou bien le mélange gracieux d’une toile abstraite. J’ai un pouvoir qui me permet de regagner mon sens perdu par l'entremetteur d’un autre être vivant, mais je n’aimais pas en abuser. Je l’utilisais que très rarement, préférant profiter des qualités qui me sont données. Je n’utilise pas mes yeux, je me contente de projeter mes miroirs tout en écoutant, en touchant. Mes doigts se promènent sur mes interlocuteurs, sans être baladeurs. Seulement curieux.
Redhan Delroyetti
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▌NMBR MSGS : 14 ▌INSCRIPTION LE : 07/12/2009
▌AGE DU PERSO : 30 ▌TYPE/RACE : Vampire
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Sujet: Re: Princess Blood Relationship [Redounet ♥] Mar 5 Jan - 19:47
(Vraiment désolé pour le retard !! )
Redhan regarda attentivement les gestes de sa sœur, cette dernière semblait aimer le présent du prince. Quel bonheur de voir cet expression sur le visage des personnes, cependant il préfère voir seulement cette joie sur les visages qu’il aime. Reira hésita un petit instant, c’était normal, car le prince avait ordonné de faire les deux paquets identiques sinon il aurait détruit la boutique. Il se disait que si Reira aimait, ou encore mieux, si Iris acceptait le cadeau, le vampire ne serait plus gentil avec les vendeuses et le propriétaire du magasin. Redhan sourit quand sa sœur prit un paquet, il observa très minutieusement la réaction de celle-ci lorsqu’elle ouvrit le paquet. Le vampire se demanda lequel avait elle prit, car c’était aussi une surprise pour lui. Dans les deux cas, le cadeau irait parfaitement bien avec Reira. Tout lui allait bien car quand une jolie personne reste belle avec tous les accessoires. C’était donc le bracelet qu’elle avait prit. La princesse semblait tellement heureuse. Redhan lâcha un soupire de soulagement discrètement, cependant, il savait que Reira aimerait toute sorte de cadeau, puisqu’elle n’était pas une personne recherchant le luxe à tout prix, contrairement à Iris. Le collier en forme de cœur sera donc pour elle…enfin, si Reira accepte de lui donner.
Le prince ne s’attendait pas que sa sœur était si heureuse d’avoir reçu un cadeau, celle-ci l’enlaça, et fini par lui embrasser la joue. Ce fut à ce moment que Redhan remarqua que sa joue n’était pas si propre qu’il imaginait puisqu’il y avait quelques gouttes de sang laissées lors du combat. Le démon n’était pas fier de lui, car à cause de lui, il avait sali les magnifiques lèvres de sa sœur, chose qu’il ne pouvait se pardonner aussi facilement. Lorsqu’il voulu enlever ses taches rouges, sa sœur sorti un mouchoir et l’essuya pour lui, malgré le fait qu’elle ne pouvait voir, elle réussit à enlever ces taches rouges. Redhan posa délicatement sa grande main sur la tète de Reira pour la remercier en plus d’un sourire. Même si il savait que jamais Reira pourrait voir son sourire de ses propres yeux, mais lorsqu’il était avec elle, impossible de ne pas sourire, même une seule fois. C’était un ange., lui un démon. Lorsque la princesse le remercia, il était content, ce cadeau lui plaisait, c’était la seule chose qu’il espérait.
Le couple continua à marcher. Ils marchaient tranquillement. Redhan attendait la réponse de sa sœur. Il était même impatient de la connaitre. Puis Reira hocha la tête, si elle n’était pas à coté de lui, il aurait sauter de joie, mas il se retenait pour pas faire peur ou lui faire tomber. Mais il remarqua qu’elle semblait pas très sure de sa réponse. Il voulut lui demander ce qu’il n’allait pas mais la réponse vint en première.
Donner le cadeau à Iris personnellement ? C’était la dernière idée qu’il aurait eut. En fait, il aurait tellement pouvoir lui donner, mais Iris ne semblait pas tellement heureuse de le voir. A chaque fois, lorsque Redhan s’approchait, elle faisait tout pour l’éviter, comme si elle fuyait la peste. Cela le vexait quelques fois, mais il comprenait, qui aurait voulu d’avoir un frère idiot, et si ce frère l’aimait. Redhan ne savait que faire, si il refusait l’offre de sa tendre sœur, ce n’était pas très gentil de sa part, de plus, Reira ne cherchait qu’à les réconcilier, à améliorer leurs termes, cependant si il acceptait l’offre, Iris pouvait ne pas être d’accord avec tout cela, il pourrait faire tomber au plus bas le peu d’estime qu’elle avait pour lui. Dans les deux cas, il n’était pas dans une bonne posture. Il fit quelques pas, laissant le silence venir quelques temps, puis finit par accepter.
« C’est ok, si je suis avec toi Iris ne pourra pas faire grand-chose. C’est vraiment gentille de ta part de m’accompagner, j’espère que cela ne dérangera pas tes autres occupations. Mais je viens de la voir partir, donc il faudra attendre son retour. »
Il avait dit oui. Redhan ne pouvait rien refuser à sa sœur, de plus, c’était pour lui qu’ils faisaient cela, Reira avait prit la peine de s’inquiéter de lui et ce se serait pas digne d’un frère de refuser cet offre. Il était réellement un boulet, le prince ne pouvait rien faire tout seul sans que cela tourne mal. Et cette fois ci il était obligé d’être avec sa petite sœur pour offrir un cadeau à celle qu’il aime. D’ailleurs, il se demandait comment sa sœur pensait de lui. Puis une question de Reira le sortit de ses pensées.
Elle avait raison, il y a eu un combat. Tout le monde savait que Redhan était un prince violent, le pire de la famille royale. Il y avait des choses qu’il ne changeront pas, sa nature violente et avide de combat ne pouvait changer malgré le fait d’être avec sa sœur. D’un coté cela le rendait triste mais d’un autre, il était fier. C’est comme cela qu’il était fait.
« Tu sais très bien que je ne me soucis pas de mes adversaires, mais je crois qu’il était dans un mauvais état d’après ce que je m’en souviens. Mais je t’épargne les détails, cela risquerait de te dégouter par moi. »
Redhan rigola. Il était sans doute le seul à rire. Peut être qu’il y pensait vraiment, peut être que non. lui-même ne le savait pas. Tout ce qu’il voulait c’était d’être toujours là pour sa famille, malgré les opinions sur lui. Cependant, la gentillesse de Reira était tellement grande qu’elle pouvait pardonner son frère, mais être triste pour le peuple. C’était ainsi, elle était un ange, lui un démon. Tout les opposait malgré leur amour fraternel. Autant, pour protéger sa sœur il devenait le pire des vampires. Autant, pour défendre son frère, elle demandait le pardon de ses victimes.
« La couleur du ciel ? Hum…Le ciel est bleu variant au gris, on peut voir la lune même si elle est un peu opaque. Il y a pas beaucoup de nuages. Désolé, j’ai toujours été nul pour les description. »
Redhan ria faiblement avant de reprendre. Il avait peur d'avoir mal décrit, puisque Reira ne pouvait pas voir, tout ce qu'il disait était ce qu'elle pouvait 'apercevoir. Il était réellement un sous doué.
« Pourquoi n’utilises tu pas ton pouvoir pour voir à travers mes yeux ? Je trouve ton don absolument fabuleux !. »
Il le pensait réellement. D’ailleurs, il a toujours pensé que ce don allait parfaitement à Reira, non pas parce qu’elle ne pouvait pas voir et ce don le lui permettait, mais parce que ce don lui ressemblait un peu. Bizarre ? Redhan avait toujours été bizarre, sa façon de pensée aussi d’ailleurs, mais comme le fait de pouvoir voir avec les yeux d’une autre personne, son point de vue l’était également, elle pensait plus aux autres plus que pour elle. Bref, seul Redhan pouvait se comprendre. Contrairement à elle, son don était le contrôle de l’acier, chose dure, incassable. Ce don était fait pour lui, il aimait la violence, il le sera encore plus grâce à ce don.
Redhan avait sentit que les mains de sa sœur un peu froides, il enleva son gilet noir pour le mettre sur les épaules de sa sœur. Il se retrouva donc en T-shirt, mais celui n’avait pas froid et pour rassurer Reira, il lui chuchota qu’il n’avait pas froid. Et qu’elle avait intérêt à le garder si elle ne voulait pas tomber malade.
« J’ai entendu dire que la Reine était occupée à te trouver un prétendant et te organiser les noces parfaites. Mais toi qu’en penses tu ? »
Le prince était inquiet à la fois pour Reira puisqu’il avait peur que celle-ci pour ne pas refuser à la Reine accepterait le mariage sans pouvoir dire son opinion et à la fois pour Iris, car la princesse allait avoir un mari, jamais Redhan ne pourrait contrôler sa rage et finis par le tuer. Quel idée de chercher un mari aux princesses. Cependant, lui il n’aurait jamais ce genre de problème puisque personne n’osait s’approcher de lui sauf si on le connaissait déjà.
« J’espère que trouveras un jour ton prince charmant ! »
Redhan rigola. Il pouvait être si enfantin. Le seul prince qu’il autoriserait pour Iris était lui-même, sinon, il ne pouvait garantir qu’il n’y aurait pas de dégâts.
« Mais je ne pense pas que tu crois en cela. Tu ne me parles jamais de garçons, comme si ils ne t'intéressaient pas, c'est dommage parce que l'amour est quelque chose de beau et d'original. Mais ne t'inquiètes pas, tu as tout ton temps, tant que tu n'auras pas trouvé et même si tu l'as trouvé, je te protégerais pour l'éternité. Et si le prétendant proposé par la Reine ne te plais pas, dis le moi, je n'hésiterais pas à t'aider ! Tu pourras toujours compter sur ton frère ! »