Your Identity ;.What do you look like? ;.Observons-là de loin pour commencer. Une silhouette fine et élancée. La vampire est plutôt grande, se tenant fièrement du haut de son mètre soixante-quinze. Sa démarche est féline, gracieuse. Elle avance avec nonchalance, ses petits pieds frôlant à peine le sol. Confiante et pourtant discrète. Elle ne fait aucun bruit puisque dans le monde où elle est, elle sait parfaitement que les habitants aimeraient qu'elle n'y soit pas. Et vous, ferez-vous attention à cette femme qui vous observe du coin de l'oeil ?
Comme son espèce le veut, Danaé est belle. D'une beauté hypnotique, qui vous charme et vous laisse assoiffé d'envies. Son visage, un tel minois est difficilement ignoré. Des traits fins, délicats, il semble avoir été sculpté de très près. De forme triangulaire, celui-ci se termine par un menton faiblement pointu. Ses lèvres, légèrement pulpeuse s'étire bien souvent en un sourire éclatant où l'on peut voir des dents blanches et bien alignées. Mais ses lèvres, si sensuelles. Ses deux petites boules de chair bien dessinée sont d'un rose brillant, doux. Peut-être est-ce son caractère si rare pour une vampire qui donne à ses sourires une touche magique, presque mystérieuse.
Au milieu de son visage, on peut voir un petit nez, bien droit. Tout ce qu'il y a de plus classiques. Et des sourcils délicatement courbées, au-dessus de ses yeux. Et ses yeux. Deux joyaux brillants. D'un gris brute, ils sont assez foncés, mais ne perde en rien leur particularité. On dirait presque des diamants noirs, vous sondant doucement, curieux. Des cils longs les surplombent, rehaussant son regard. Des pommettes saillantes et rosées ce qui contraste avec son teint pâle. Blanche comme neige, sa peau est dénuée de couleur en dessous de son visage. D'apparence douce, comme de la soie, il difficile de ne pas vouloir la toucher. Elle paraît délicate, fragile et pourtant, c'est tout le contraire. Aucune imperfection ne marque son épiderme.
Sa crinière ondule lentement jusqu'au milieu de son dos, comme le roulis de l'océan alors qu'il se laisse vainement mourir sur la rive. D'un roux clair, ils ressemblent à un brasier embrassant sa silhouette de par ses vagues chaudes. Sa chevelure possède un aspect étincelant. D'une texture agréable au toucher, on n'hésite tout de même à y plonger sa main, ayant presque peur que ses boucles soient aussi brûlantes qu'elles n'y paraissent.
Deux petites épaules soutiennent ses cheveux. Si petites, qu'on penserait pouvoir les briser en les serrant un peu trop. Des mains chétives et des doigts fins. Une poitrine présente sans être opulente. Un ventre plat, une taille svelte. Des hanches bien dessinées s'allongent en des cuisses fermes et des jambes possédant une musculature fine, nerveuse. Pour résumer le tout, Danaé est une créature enivrante, de par sa beauté qu'on ne peut ignorer. De par ses gestes gracieux et sa démarche séduisante, précise.
What did you expect? ;
.
Danaé, dans la mythologie grecque, était la mère de Persée. Ce prénom inspire le calme, la tranquillité, l'harmonie et la sympathie. C'est un portrait qui pourrait s'avérer véridique, mais un peu trop vague pour la jeune femme. D'autres facettes sont à découvrir. Nous allons donc y aller plus en profondeur.
Avec le temps, la vampire a apprit à être discrète. Elle sait se faire oublier lorsque le temps est venu, restant en retrait. Elle observe avec silence, ses pupilles braquer sur vous, calculant tout vos mouvements. Cependant, il ne faut pas croire que la jeune femme agit toujours en fantôme. Lorsqu'elle le juge nécessaire, la demoiselle sait s'imposer et il devient alors très difficile de l'ignorer. En effet, on ne se débarrasse pas d'elle aussi facilement. Mais comme stipulé, cette facette ressort seulement dans des moments jugés nécessaires.
Animé par un désir de plaire dans ce monde qui n'est pas le sien. Elle essaie toujours de se faire accepter, employant presque tous les moyens. Plaire et faire plaisir. Danaé est serviable et n'hésite pas à prêter main forte à ceux qui en ont besoin et à ceux qui veulent bien de son aide. Elle se met facilement la faute sur les épaules lorsqu'un complainte ou une obligation se fait ressentir. Elle se sent responsable envers sa famille et veille au plus grand soin de celle-ci.
Un sourire est souvent présent sur son visage, étirant ses lèvres rosées. Car ce n'est pas parce qu'elle peut parfois avoir la vie difficile que la vampire est malheureuse. Elle se montre de bonne humeur, prête à la tâche, mais sans déborder sur l'hyperactivité.
Perfectionniste et méticuleuse, la vampire peut recommencer quelque chose encore et encore jusqu'à ce que le résultat lui plaise. C'est une personne qui, selon son environnement, travaillera à merveille ou encore, se montrera très maladroite. Tout dépend de l'attitude son entourage.
Calme, elle perd rarement son sang-froid et tente pour la plupart du temps de prendre les critiques de la bonne manière, même si elle peut se montrer très sensible envers celles-ci. Possédant une bonne écoute, la demoiselle se montre très présente pour ses amis. L'amitié est une chose précieuse, rare. Elle l'a apprit au fil des années. Elle peut d'ailleurs s'avérer sélective quant à ses relations, mais sera toujours là pour consoler celle avec qui elle aura choisit d'en entretenir une. Par contre, elle exige de même en retour. Plaçant une confiance sans faille sur eux, son pardon est difficile à obtenir si une trahison survient. La rancune est tenace.
Sage, Danaé n'est pas du genre à désobéir. Demander et elle fera. Elle est également un peu étourdie lorsque quelque chose la préoccupe. La tête dans les nuages, c'est elle et ses pensées. Il faut souvent la rappeler à l'ordre une fois qu'elle commence son petit manège.
La demoiselle tente par-dessus tout à afficher une attitude mature et responsable. Vous pouvez lui faire confiance et vous pouvez compter sur elle. Faillir n'est pas une option lorsque la confiance a été transmit. Indépendante, elle s'occupe des autres plus qu'on peut s'occuper d'elle et cela lui va comme ça. Elle n'est pas une personne très 'contacte'. Bien rapidement, elle a perdu son petit côté câlin avec les autres lorsqu'elle était plus jeune. Elle a eu quelques bonnes leçons de ce côté. Elle tient maintenant une distance respectueuse, se montre polie et aimable. La vampire n'est pas très douée dans les combats verbales. Soumise, oui elle l'est. Il est rares qu'elle tente de faire valoir son opinion par tous les moyens. Si on ne veut pas l'entendre, alors elle ferme sa bouche.
Une fois qu'elle se sent bien en la présence d'une personne, la demoiselle se permet parfois quelques écarts de conduite. Des sourires taquins, peut-être parfois légèrement charmeurs, des clin d'oeils, etc. Elle peut se montrer légèrement taquine, plus curieuse et un peu plus enjouée que la normale.
Malgré tout, elle reste une personne sympathique, qui se soucit beaucoup des autres. Peu de personnes la font sortir de sa coquille et encore plus de ses gants. Les grandes émotions sont encore inconnues pour elle, n'ayant eu qu'avant-goût et aucune réelle expérience. Se sentir vivante, ça doit être bien.
You are not supposed to know... ;
.
J'ai dix-neuf ans. D'habitude, je n'aurais rien à raconter. Qu'il y a-t-il à raconter ? Ce n'est qu'un début de vie, trop tôt pour avoir une histoire à proprement parlé. Heureusement, ou malheureusement, je n'ai pas l'âge que mon corps me donne. Je suis beaucoup, beaucoup plus vieille...
Je ne me rappelle pas quand je suis née. En fait, je ne me rappelle que de très peu de choses avant cette nuit. Mon enfance a sans doute été des plus normale. Enfin, le plus normal possible pour une vampire. Mes parents étaient des vampires aussi. Noble, simple bourgeois ou même membre du conseil, ça, je n'en sais rien. Je crois que la femme qui m'a mise au monde était une bonne mère puisque si je me concentre suffisamment, je suis certaine que j'arrive à me rappeler sa main caressant mes cheveux dans un geste tendre. Mais je ne la verrais plus, ni elle ni mon père. Ils m'ont été enlevés cette nuit-là...
J'étais jeune, mais quel âge exactement, ça je ne pourrais vous le dire. J'étais dans une pièce, une grande pièce vaste qui, même avec les meubles et les décorations, semblait toujours vide. Je jouais avec une poupée. Elle était très belle. Une peau claire, des yeux pétillants, des lèvres rosées et de longs cheveux blonds. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que j'appréciais vraiment cette poupée. La manière dont je la tenais. Comment je lui brossais les cheveux. Avec douceur et délicatesse. Ce devait être un présent très précieux à mes yeux. Une petite musique résonnait dans la pièce. Je crois que je fredonnais une comptine, absorbée par les boucles d'or de ma poupée.
Inconsciente, naïve, je ne me doutais de rien. Ni de la peur de ma mère alors qu'elle courrait vers la pièce où je me trouvais, ni du silence qui pesait dans l'air. Un silence de mort. Je vis ma mère entrer dans la pièce, ses yeux sondant celle-ci frénétiquement avant de se poser sur moi. Un éclair de soulagement traversa ceux-ci avant qu'ils ne se voilent de nouveau de peur. Et en voyant ma mère dans un tel état, quelque chose se déclencha en moi. La peur m'envahit pour une raison que j'ignore. Mon petit coeur se mit à battre la chamade. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, mais à cet instant, l'incompréhension s'était effacée et je savais. Je savais que quelque chose allait arriver. Je serrais la poupée contre moi alors que des petites larmes laiteuses menaçaient de couler le long de mes joues rondes.
« Ma-maman ? »
Un petit son. Je n'étais même pas certaine qu'il provienne de moi. Mais ma mère le savait. Elle s'était précipitée vers moi, se laissant tomber à genoux. Des bras fins me serrèrent contre elle et je me nichai contre sa poitrine, cherchant la sécurité. Et je l'entendis. Elle chuchotait, refusant de me montrer son visage. Elle s'excusait, me demandait de lui pardonner. Je fus trop étonnée pour lui demander la raison de ses excuses. Je me détachai d'elle et elle releva finalement son visage. Son visage blanc comme neige, ses yeux emplis d'un sentiment que je reconnus plus tard comme de la peur. Et malgré son état, son inquiétude qui transpirait dans chacun de ses traits, je la trouvais belle. Je lui souris, comme l'enfant naïve que j'étais.
« Tout va bien allez maman. »
Elle me sourit en retour, mais malheureusement celui-ci disparus bien rapidement lorsqu'on entendit le bruit d'une porte se faisant fracassée. J'entendis toute sorte de choses. Des vases, des tables, des miroirs et finalement, un cri. Ma mère serra les dents et moi, j'étais tout aussi curieuse qu'effrayée. Je reconnaissais ce cri. J'en étais sûre. Cependant, je ne pu en penser d'avantage puisque ma mère me souleva précipitamment et j'échappai ma poupée. Elle n'y accorda aucune importance, se lançant dans une course folle.
« Maman attends ! Ma poupée- »
« On a pas le temps ! »
Je me tus. Par hébétude je crois. Ma mère ne me parlait pas ainsi. Son visage était trop tendre pour que ce genre de ton soit habituel. Ça ne lui allait pas. Non, aucunement. Mais je ne dis rien et me laissa emporter par elle. Nous passâmes de pièces en pièces, zigzaguant parmi les nombreux couloirs. Je n'avais jamais crue que la maison était aussi grande. Et plus nous courrions, plus je m'en rendis compte. Je vis les peintures, les différents papiers peints, les décorations en tout genre. Tout défilait à une vitesse impressionnante. Je ne voyais que des formes vagues possédant divers couleurs. Je crois bien que nous avions faîtes toutes les pièces de la demeure. Nous arrivâmes au hall d'entré. Pourquoi avoir fait ce grand détour, je ne le savais pas et je n'avais pas le courage de le demander à ma mère.
Je la sentis sursauter. Elle se crispa et, mécaniquement, je voulus regarder pour savoir ce qui la faisait réagir ainsi, mais elle posa une main sur ma petite tête et la nicha contre son cou. Elle resta immobile quelques instants pour ensuite repartir. Et alors que nous nous dirigions vers la porte d'entré, je fis une chose que je regretterai toute ma vie. J'ai relevé la tête, doucement, juste assez pour voir et ce que je découvris me hantera pendant un long moment. J'en fais parfois des cauchemars. Je vois du sang, toujours et plus de sang. Je vois les yeux de mon père qui fixe le plafond, vitreux. La vie n'y brille plus. J'arrive parfois à voir le trou dans sa poitrine, trop gros pour que ce soit une balle. Un trou d'une taille idéale pour y glisser une main.
Ma mère courue. Combien de temps, je ne saurais le dire. Sa poigne autour de mon petit corps ne s'est jamais affaiblie. Et je n'ai jamais cessé de serrer ses vêtements entre mes petits doigts alors que je combattais les larmes, mon coeur brisé et mon ventre retourné. Je n'entendis même pas les pas qui se rapprochaient, petit à petit. J'étais dans un autre monde. Un monde de haine, de larmes et de désespoir. J'ai cru que j'allais vomir. Trop d'émotions. Il fallait que ça sorte, d'une manière ou d'une autre et ce n'était pas suffisant que par les larmes. Je croyais que j'allais vomir, mais ma mère s'arrêta soudainement. J'oubliai tout pendant un instant. Pourquoi s'arrêtait-elle ? Mon cerveau semblait être fixé sur cette simple question. Un moyen de se rassurer. Un geste normal parmi le cour des évènements. Je me relevai et me retourna faiblement pour connaître la raison de son arrêt.
Je vis une femme. Je su tout de suite qu'elle n'était pas comme maman et moi. Elle n'était pas 'normale'. Immobile, je pouvais presque sentir une faible peur qui émanait d'elle. Mais ce n'était pas juste cela.
« Que faîtes-vous aussi près du territoire des lycans, vampire ? Cherches-tu donc à mettre fin à tes jours, à toi ainsi qu'à ton rejeton ? »
Ma mère regarda autour d'elle durant un instant. L'inconnue, futée, comprit rapidement la situation. Moi, je cherchais toujours à comprendre.
« Qu'as-tu donc ramené avec toi !? »
« Je vous en prie, vous devez m'aider ! »
Elle me tendit légèrement en avant. La femme recula.
« Tu es folle, je ne peux t'accorder ton souhait. »
Ma mère paniqua. Elle retomba à genoux, ses murs avec elle.
« Je vous en prie ! Sauvez-la, elle ! Elle n'a rien fait pour mériter cela ! »
Je la sentis frémir, ses épaules se secouèrent et je crue l'entendre dire 'pitié'. Innocente que j'étais, je ne comprenais rien. De mes petits bras, j'encerclai le cou de ma mère et lui chuchota quelques mots pour la réconforter, mais tout semblait avoir l'effet contraire. Je la sentais trembler, trembler de regrets et de tristesse. Elle pleurait. Pleurait autant qu'elle le pouvait. Pleurait pour ses derniers instants et pour toutes les fois où elle n'avait pas pleurée. Je sentis une main sur mon épaule. Me retournant, je vis la femme, des écailles ornant sa peau. Je restai interdite un moment et elle m'attira vers elle avec plus d'entrain. Je protestai, essayant de la secouer pour qu'elle me libère. Je ne voulais pas laisser ma mère toute seule. Mais elle semblait penser le contraire.
« Danaé. Tu vas suivre cette femme, est-ce que tu m'as bien compris ?. Je t'en pris, fait ça pour maman. Dépêche-toi, tu n'as pas beaucoup de temps. »
Elle me serra contre elle une dernière fois. Je ne savais que dire. Elle me laissait ? Avec cette femme à écailles ? Elle ne voulait plus de moi ? Pourtant, je croyais être une bonne petite fille. Mais alors qu'elle me relâchait, je l'entendis me chuchoter ce que j'avais besoin d'entendre. La femme me souleva et prit la fuite. Et moi, je regardai ma mère s'éloigner petit à petit, un sourire au travers de ses larmes.
~
J'ai grandis avec les lycans et les chimères. Ma 'mère', Kara, a prit soin de moi jusqu'à ce jour. C'est une femme forte, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Je la respecte énormément, mais ne peux oublier celle qui m'a mise au monde. Je peux toujours entendre les mots que ma mère à prononcer avant que je ne la quitte.
« Je t'aime, soit sage. Je reviendrai te chercher. »
Who are you? ;.« Prénom/Pseudo: Dédé, Didou
. 
« Age: 18 ans
~« Comment avez vous connu le forum? Partenariat.
« Suggestion d'amélioration ou autres: Bah, euh, nan. Pas pour l'instant. x)
« As-tu quelques chose à ajouter?: J'adore le design. J'aime le concept du forum et j'ai très hâte d'y Rp. :'D
