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 Edward Walsh

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Auteur Message
Edward Walsh
Edward Walsh
Damned! Encore là! *o*
Damned! Encore là! *o*


Masculin
▌NMBR MSGS : 10
▌INSCRIPTION LE : 21/12/2009

▌AGE DU PERSO : 41
▌HUMEUR : Massacrante
▌TYPE/RACE : Humain

▌I D E N T I T Y
n a t i o n a l i t é :: Ecossaise
s e x u a l i t é :: Hétérosexuelle
r e l a t i o n s ::

Edward Walsh Vide
MessageSujet: Edward Walsh   Edward Walsh EmptyLun 21 Déc - 20:19

Your Identity ;
.


    Edward Walsh Sans_110Edward Walsh 18_bmp10Edward Walsh 15_bmp10Edward Walsh 15_bmp11Edward Walsh 1_bmp110
    Feat ?
    Psychopathe - Cannibale - Violeur - Cleptomane

    « Age : 27 ans
    Déjà si vieux, enfin, il est dans la meilleur période de sa virilité. Pas encore la trentaine mais déjà loin de la vingtaine, cet homme a déjà un lourd et long vécu derrière lui. On ne peut plus lui apprendre grand chose sur la vie, tout ce qu'il veut savoir sur cette dernière il le sait déjà: il ne s'agit de rien d'autre d'un jouet qui dure plus ou moins longtemps en fonction des races.
    « Métier : /
    Il est le descendant d'une très riche famille, il n'a en aucun cas besoin de travailler. Ce qui l'arrange car ses activités peu recommandables lui prennent énormément de temps. Pour tout dire il est noble, duc pour être plus précis.
    « Race : Humain
    Il est né comme l'être a l'origine de tous les autres. Vampires, Démons, Sorciers, Lycans, Chimères, tous sont le résultat d'un être humain et d'un quelconque incident. Edward n'a rien de particulier, il est humain, un être faible rien de plus, rien de moins.
    « Habitation : The Bloomsburry Home
    Même si ici les fêtes vont de bon train, si l'amusement est le maître mot, on remarque une maison légèrement à l'écart. Cette gigantesque maison, ce manoir est la demeure d'un Duc, d'un duc fou. Personne n'y rendre, personne ne s'en approche pourtant personne n'est au courant. L'ambiance entourant cette demeure est-elle révélatrice sur la mentalité du maître de maison ? L'ambiance y est lourde et des rumeurs circulent. On en a peur.
    « Don/pouvoir : Aucun
    Un humain n'a pas de pouvoir mais si vous tenez absolument à lui en donner un alors l'on pourrait dire que sa folie est son pouvoir, son don. Grâce à elle, à cause d'elle, il est l'une des pires machines à tuer que l'histoire ait connu. Jack the Ripper s'en retournerai dans sa tombe de jalousie. Autant de cruauté et de folie donne un être magnifiquement démoniaque. Il ne fait aucun doute que le jour où son heure sera venue, il se réincarnera en un puissant démon.
    « Armes : Tout
    Tout ce qu'il lui passe sous la main est susceptible d'être une arme mortelle lorsque le fou s'en empare. Ainsi, même une pantoufle peut s'avérer aussi dangereuse qu'une épée finement aiguisée. Alors prenez garde et même s'il ne peut rien ramasser pour vous torturer, ses mains et ses dents lui suffisent largement pour s'amuser. Si vous saviez ce qu'il peut faire avec ses simples atouts naturels, les Lycans eux mêmes en seraient impressionnés.
    « Secret:
    Spoiler:


What do you look like? ;
.


Edward est un bel homme. On peut le dire et on peut le voir très facilement. Le jeune homme a été plutôt généreusement formé par la nature. Vous allez le découvrir et pour faire dans le traditionnel nous allons commencer de la tête aux pieds. Sa chevelure pour commencer est mi-longue, continuant légèrement après ses oreilles. Généralement le fou ne les peigne pas, ses cheveux sont lisses et se coiffent naturellement, gracieusement, "noblement". Ses cheveux ont la couleur des ténèbres, noir, un noir si profond, un noir si intense parcouru de quelques reflets gris, envoûtants, démoniaques. Ses yeux, ses yeux cruels vous observant avec aucune once d'humanité, aucune once de pitié, regardant, admirant le minutieux travail de ses mains vous déchiquetant. Les iris tout aussi noir que ses cheveux, il est presque difficile de reconnaître la prunelle. Ce regard noir que vous lance le duc, vous donne l'impression de vous engouffrer dans les abysses, ce regard noble et beau, vous n'y décelez aucune animosité, juste, peut être, un regard malsain souligné par un brin de folie. De petits yeux amandes surplombés par de fins sourcils noirs tout comme les yeux et les cheveux. Ses yeux sont également très perçant, aussi perçant que des lances, ce regard semble vous transpercer de part en part dès que l'homme pose les yeux sur vous. Sa vue étant plus que parfaite, la nuit ne lui pose presque aucun problème, lui permettant ainsi de traquer sans anicroche les proies essayant désespérément de lui fuir en vain évidemment. Le nez est ni trop gros ni trop petit, un joli petit nez égyptien. La bouche quant à elle est fine, des lèvres ni trop pulpeuses ni trop effacées lui donnant une bouche charmante que l'on a envie de mordre même si, l'inverse ce produit. Une petite langue rose vient d'ailleurs régulièrement dire bonjour à la lèvre supérieur ainsi, il est parfois possible de voir ses dents blanches et régulières lui procurant un sourire charmeur, mais aussi très froid, montrant toute la cruauté de l'individu.

Edward n'a pas un poil de graisse et possède des épaules assez carrées, étant svelte et élancé du haut de son mètre quatre vingt-sept, il surplombe la plupart du temps ses semblables d'une tête si ce n'est plus. Ses doigts sont fins et longs, des doigts de pianiste et cela tombe bien vu qu'il faut des doigts délicats pour torturer à souhait ses victimes. Pour finir ses bras et ses jambes n'ont pas de caractéristique particulière hormis peut-être le fait qu'ils ne possèdent eux aussi aucune graisse. L'homme n'est donc pas gros, devant peser un petit soixante-douze kilos bien misérable pour sa taille. Vous serez alors tenté de penser que notre beau ténébreux est squelettique, rachitique, chétif, fragile etc etc. Pourtant, il n'en est rien, malgré son manque de masse corporelle, de fins muscles viennent consolider la carrure du psychopathe, lui donnant un air imposant et puissant. Le corps d'Edward est "Vierge", pas de tatouage, pas de piercing, le jeune homme ne sait jamais fait percer les oreilles et ne possède a priori aucune cicatrice ou tâche de naissance quelconque. Sa peau est donc blanche sans aucun artifice pour embellir cette dernière, une pâleur d'ailleurs presque maladive, presque semblable à celle des vampire, un signe ?

Edward a pour habitude d'afficher un visage de marbre à tout moment de la journée. Même lors de son procès son visage était resté inexpressif. Seul ses yeux pouvaient témoigner de la folie qui l'habitait. Il arrive cependant au jeune homme d'afficher un sourire hautain et sadique, un léger sourire certes, mais lorsqu'on le voyait on ne pouvait pas l'oublier. Rien que de voir un tel sourire vous glaçait le sang et il était facile de deviner l'avenir que le jeune homme fou avait décidé pour vous. Car oui, si un jour vous croisez son regard sachez que vous êtes sûr à 99.99 % de mourir dans les heures ou les jours qui vont suivre. Enfin.... peut être est-ce un peu exagéré ou peut être n'est-ce qu'un euphémisme.... Allez savoir. Pour dire vrai, depuis un certain temps, Edward arbore un sourire des plus démoniaques, un sourire en coin vous glaçant le sang, laissant parfois même dépasser ses petites dents blanches à l'origine de tant de cannibalisme. Une dentition parfaitement alignée vous déchiquetant sans vergogne la carotide, votre langue ou bien même votre coeur. Il vous regarde de haut, vous n'êtes que des insectes, vous le voyez, sûr de lui, confiant, arrogant, de son air noble et envoûtant. S'il n'était pas humain et si vous ne le saviez pas, vous juriez qu'il est l'un de ses vampires au sang pur. Puissant, machiavélique, sadique, beau...

Le style vestimentaire d'Edward est classique, authentique, une garde robe digne du XXeme siècle. C'est ainsi qu'elle convoque la tradition, proposant les indispensables d'une garde-robe de gentleman, avec ces mélanges improbables de tissus, de motifs et de couleurs que seuls les aristocrates britanniques savent concevoir, sans jamais effleurer le ridicule. Né dans le manoir familial, fils de duc, duc d'Ecosse, héritier de ce petit paradis verdoyant, s'habillant sur Savile Row, artère sacrée de l'élégance anglaise. Un complet droit réalisé dans un tissu possédant deux ou trois boutons et d'une couleur unique, le noir. Teinte s'harmonisant parfaitement avec le physique de notre fou, renforçant cette aura peu chaleureuse qu'il dégage. Le pantalon comporte deux poches horizontales à fentes et un revers de quatre centimètres qui tombe sur la laçage des chaussures. Le costume droit irait mieux par sa coupe aux personnes à la corpulence plutôt fine, Edward en britannique élégant a donc opté pour cette coupe. Sous ce costume, une splendide chemise en soie d'un grand couturier, fermée entièrement ou bien ouverte à partir du col. Une cravate rouge voir pourpre dans le style vestimentaire du XX° est parfaitement attachée et lui donne un air ancien, comme s'il venait du passé. Le pantalon est noir, rien de plus classique. Un pantalon en toile très classique, mais pourtant élégant. Et enfin, des chaussures italiennes en cuire. Cet homme de goût ne s'habille évidemment que sur du sur mesure, il en a largement les moyens et son éducation lui oblige de se montrer toujours sous son meilleur jour et cela passe bien évidemment par les vêtements.



What did you expect? ;
.


Edward est un homme de "goût" si l'on peut dire : il se caractérise par une certaine classe et un grand savoir. Au premier abord, le jeune homme a tout d'un homme respectable : intelligent, cultivé et adepte des bonnes manières. L'aguichante façade cache pourtant un terrible psychopathe cannibale violeur cleptomane sévissant déjà depuis vingt ans. La conscience d'Edward ne réprime pas ses actes. Il agit sans le moindre remords et sait toujours faire preuve d'un certain humour noir lorsqu'il commet un meurtre. En effet, si Edward manque de sens moral, son sens de l'humour, lui, est souvent au rendez-vous, ce qui dénote avec la nature de ses actes et rend ce jeune homme assez paradoxal : comment un homme aussi fin, aussi pointu sur la nature humaine, peut en même temps faire preuve d'une telle inhumanité ? Personne ne semble pouvoir pénétrer les dédales obscurs du cerveau de Walsh Edward et il est encore moins possible de le raisonner. Il est également doté d'un très grand pouvoir de manipulation, de persuasion et d'analyse, ce qui en font une personne redoutable. Pour aller avec le reste de son caractère ; il est aisé de dire que Edward a un ego démesuré, en tout cas il est très fier et ne supporte pas que l'on puisse douter de ses "capacités".

Pour un psychopathe il a beaucoup de qualité enfin c'est une façon de parler. Effectivement ses quelques "qualités" il les utilise en commettant ses meurtres où en s'amusant à torturer les esprits de pauvres passants s'étant aventurés dans des lieux trop sombres. Rien n'est plus dangereux qu'un bourreau cannibale capable de garder son sang froid en venant vous croquer un petit bout de votre si belle peau. Edward sait garder son calme et c'est une vraie qualité non ? Enfin, garder son calme garder son calme c'est peut-être un peu exagéré, peut-être un peu trop même, le jeune homme ne garde en effet son calme que lorsqu'il commet ses actes criminels quotidiens. Ses meurtres, ses éviscérations, ses "déroulage" de boyaux, s'il ne massacre pas une pauvre chose fragiles et inoffensive, il perd le contrôle devenant un véritable dément au regard semble à celui d'une créature des profondeurs de l'enfer venant vous chercher pour vous ramener à son maître Satan. Lorsqu'une personne vient lui chercher des poux en lui parlant de choses qu'il n'aime pas, là, il n'hésitera pas à vous sauter au cou et ce n'est pas qu'une façon de parler, beaucoup de gens auraient pu vous le confirmer s'ils n'étaient pas morts ensuite dans d'atroces souffrances, suppliant leur tortionnaire d'abréger ce carnage.

Edward possède la fâcheuse manie de se passer la langue sur la lèvre supérieure de manière sensuelle et érotique et surtout à la manière d'un loup affamé. Le gentleman londonien peut se passer la langue sur la lèvre pour plusieurs raisons. La première est s'il est excité, aussi bien sexuellement que par une pulsion meurtrière. Vous le verrez alors passer lentement sa langue sur la lèvre comme s'il dégustait une quelconque substance raffinée sur sa lèvre. Ensuite, s'il est en phase de s'énerver, s'il s'impatiente, s'il est frustré il passera sa langue de manière compulsive sur sa lèvre. Un psychopathe est un psychopathe, mais est-ce qu'un psychopathe "connaît" la peur ? C'est une bonne question, un fou n'a peur de rien, si ? Peut être a-t-il peur de ne plus être fou, la vie deviendrait alors si ennuyante. En tout cas si une chose est sûre, c'est bien qu'Edward n'a pas peur de ne plus devenir fou. Non, sa phobie est... à la limite du ridicule. Cet homme si redouté ayant commis les crimes les plus atroces aurait une peur bleue de l'ennuie. Oui vous avez bien entendu (lu), Edward Walsh allias Ward Shrike l'un des criminels humains le plus dangereux à une peur bleue de l'ennuie, étrange non ? W.S. est psychopathe, un fou reste un fou et la folie ne s'explique pas, alors pourquoi une phobie devrait-elle s'expliquer ?

Tuer, violer, torturer, des mots bien atroces, mais qui pour lui sont juste un passe-temps, un amusement, un jeu, une passion. Il aime ça c'est tout, il n'est pas désagréable, vulgaire, "violent" pour autant. S'il ne veut pas spécialement vous tuer il n'est pas violent, il est lui, il est fou. Ne cherchez pas plus loin, il n'y a rien à comprendre à la folie, il est tel qui est et la folie est son premier trait de caractère. Alors, vous dites qu'il est méchant ? Juste parce qu'il ne fait ni acte de compassion ni preuve d'une quelconque humanité lorsqu'il tue, viole ou torture ses victimes ? Certes, Ward Shrike n'est pas un tendre avec ses petits.... "jouets", mais sinon il est gentil, non ? Non. Il fallait bien le défendre le pauvre... Le pauvre ? Non, il n'est pas malheureux de son état, il l'aime cette folie qui l'habite et qui le pousse à massacrer, violer, tuer, torturer, annihiler, démembrer, dépecer ? C'est vrai, il aime faire souffrir et tuer. Faites attention, il n'est pas loin, vous êtes un jouet potentiel. Outre ces quelques détails, avec de telles pulsions meurtrières et un tel humour noir, il est facile de dire qu'Edward est une personne qui est sans doute la plus sadique, folle, dérangée, givrée ainsi de suite. Mais malgré cela, il est aussi le criminel le plus fascinant et intelligent que l'on n'a jamais rencontré. Froid, distant, mais poli avec pour but de détruire tout ce qui bouge dans ce monde. Edward aime tout particulièrement tuer les gens, enfin, ce n'est pas vraiment qu'il aime ça, c'est surtout qu'il en a besoin. Il a besoin de tuer, il a besoin de sa dose comme un adolescent à besoin de sa dose quotidienne de PC, d'héroïne, de conneries. Sorte de gentleman de la folie, il aime l'ordre et la galanterie. Il déteste par-dessus tous les hypocrites et les personnes qui n'ont pas de savoir vivre. Voilà ce qu'est ce charmant fou, ce beau psychopathe, une personne ni généreuse, ni gentille, ni méchante. Juste orgueilleuse, sadique et folle.



You are not supposed to know... ;
.

Cette histoire va vous être narrée tel un conte. Alors asseyez-vous, ouvrez grand vos oreilles car l'histoire va débuter et elle va vous transporter....



I. __Il était une fois...

Il était une fois en Ecosse, dans le manoir d'une noble famille, un jour qui semblait comme les autres allait être à l'origine d'une immense joie chez les Walsh. Après deux ans de vie commune pleine d'amour, d'harmonie et de bien être, un petit bout de chou tout ce qu'il y avait de plus mignon montra le bout son nez. Un petit garçon, tout mignon fit son apparition. Toute la famille, tous les amis et même la plupart des voisins étaient venus pour assister à l'heureux événement. Tous avaient reçu le faire-part qui annonçait l'arrivée du nouveau-né. En ce jour du huit avril, où le ciel était bleu et ensoleillé comme la plupart des journées de printemps, tout le monde avait cessé toutes activités pour venir voir le petit bout de chou. Edward Walsh, c'était le nom de l'héritier de cette noble famille qui ne pouvait rien demander de plus. Ils avaient la santé, une maison, assez d'argent pour vivre des jours paisibles sans se soucier de quoi que ce soit et maintenant, ils avaient un fils prénommé Edward. La famille Walsh vivait le parfait conte de fée dont tout le monde rêvait.

Les jours, les mois, les saisons et les années passèrent. Edward avait maintenant cinq ans. Depuis déjà sa plus tendre enfance ses parents avaient remarqué un comportement assez étrange de la part de leur unique fils. Il ne semblait pas réagir comme les autres enfants et surtout il était parfois anormalement violent avec les animaux, les jouets, mais aussi avec les autres enfants. Ce fut lors du cinquième anniversaire d'Edward que les parents eurent peur de leur enfant pour la première fois. La journée s'annonçait belle, un magnifique ciel bleu ornait le ciel ainsi qu'un soleil des plus radieux. Pour célébrer ce merveilleux jour, les Walsh avaient préparé un petit goûter dans le jardin du manoir. Une nappe rouge quadrillée de blanc ou bien l'inverse avait été soigneusement installée sur l'herbe verte. Un gâteau ainsi que des boissons et des bonbons trônaient fièrement sur la petite nappe. Le père qui avait pris sa journée pour la passer avec son fils et avec sa femme était assise dans l'herbe et attendait qu'Edward et sa chère épouse arrivent. Les domestiques avaient quant à eux bénéficié d'une journée de congé gracieusement offerte par le duc. Madame Walsh arriva avec leur fils une ou deux minutes après, un magnifique sourire sur les lèvres. Edward quant à lui marchait derrière sa mère, droit, il était élégant, il avait déjà toute la prestance du futur dur qu'il allait devenir. Le jeune garçon qui suivait sa mère calmement ne souriait pas, la petite fête organisée pour son anniversaire ne l'intéressait pas, il n'aimait pas les cadeaux et encore moins les fêtes. Maintenant qu'ils étaient assis tous les trois autour de la nappe, mais surtout autour du beau gâteau d'anniversaire, il était temps de souffler les bougies. "1, 2, 3, Happy Birthday !!"

Edward souffla trois bougies sur cinq. Il n'avait pas encore assez de souffle pour parvenir à toutes les souffler d'un coup. Une petite lueur de mécontente se fit alors apercevoir dans ses yeux. Madame Walsh elle, se leva pour aller chercher des assiettes et le père quant à lui l'accompagna pour aller prendre un couteau. En attendant le jeune et innocent Edward était seul devant ce joli petit gâteau, devant ces deux jolies petites bougies encore allumées et les trois autres, laissant s'échapper de leur mèche encore chaude un fin filé de fumée et une douce odeur de cire fondue. Les yeux noirs du jeune garçon fixaient les petites flammes dansantes sur leur minuscule scène de cire. Elles allaient danser ainsi jusqu'au moment où, la scène ne serait plus, condamnant le feu à dépérir. Les deux petites flammes se reflétaient dans les yeux du jeune garçon comme des ballerines dansant devant un miroir. Edward attrape l'une des bougies et l'approcha le plus près possible de son visage, fixant ardemment la petite danseuse de flammes. C'était si joli, mais cela ne serait-il pas plus joli en grandeur nature ? Edward tourna la tête de droite à gauche, mais ne vit personne. Déçu, le jeune Walsh était déçu jusqu'au moment où, il vit un petit chien ayant senti l'odeur alléchante du gâteau. Le gourmet à quatre pattes s'était approché du jeune garçon pour essayer d'en avoir un bout. La langue pendante laissant tomber quelques fines goûtes de salive sur la nappe et remuant sa petite queue pour montrer qu'il était heureux. Peut être avait-il envie de jouer à la ballerine de flamme. Alors, Edward, d'un geste lent et gracieux approcha la petite danseuse des poils du chien. Essayant ainsi de faire s'embraser la queue du gentil toutou, mais cela ne marchait pas, les poils ne faisaient que roussir et hormis l'odeur peu agréable que cela dégageait, ce n'était en rien aussi gracieux que la petite danseuse de flammes. Edward était encore seul dans le jardin, ses parents devaient sûrement essayer d'apporter tous les cadeaux ainsi que les assiettes et le couteau, leur fils avait donc encore le temps de s'amuser avec le chien. Edward attrapa la bouteille d'alcool que son père avait toujours ou presque sur lui et l'ouvrit avec quelques difficultés. Après un effort herculéen pour un enfant frêle de son âge, il réussit enfin à ouvrir la bouteille en se délectant un instant de la forte odeur du nectar. Le chien était toujours à côté de lui et semblait plus que d'accord pour devenir une danseuse de flammes à quatre pattes. D'un geste lent, le jeune garçon renversa le liquide à l'odeur si forte et enivrante sur le pelage de l'animal. Renversant délicatement de la tête à la queue de son compagnon improvisé à quatre pattes jusqu'à ce que la bouteille se retrouve vide. Il ne fallait pas lésiner sur les moyens, le spectacle se devait d'être magnifique pour en rendre jaloux la petite bougie. A nouveau, Edward plaça la petite danseuse de flamme sous la queue du chien et cette fois, l'effet temps attendu se produit, en une fraction de seconde, le feu se propagea sur tout le dos de l'animal. Suivant la traînée d'alcool et léchant le poil du chien, des flammes d'un bleu sombre menèrent la danse suivies par de belles et grandes flammes jaunes. Le chien ne tarda pas à couiner de douleur, courant dans tout le jardin et essayant de se rouler dans l'herbe pour estomper les flammes. Mais rien n'y pouvait, le spectacle avait déjà commencé et la petite ballerine à quatre pattes n'allait pas tarder à finir le spectacle. Edward retenait sa respiration, il admirait le spectacle, mais ce n'était plus celui de la petite danseuse qu'il regardait, c'était celui du chien qui souffrait le martyr tout en se consumant sans pouvoir y faire quelque chose. Alertés par les bruits horribles qui provenaient du jardin, les parents d'Edward sortir le bout du nez pensant qu'il arrivait malheur à leur fils. Quelle ne fut pas leur surprise en voyant la pauvre bête courir dans tout le jardin en essayant d'arrêter le feu qui commençait à la dévorer de plus en plus. Sans perdre un instant le père retourna à la cuisine et après avoir rempli d'eau le plus grand récipient qu'il avait trouvé, il lança le contenu de ce dernier sur le chien puis se jeta sur lui avec un grand linge pour essayer d'étouffer le feu. Le père se leva une fois sûr que le feu était bien éteint. L'incident était clos ou presque, qu'allaient-ils faire maintenant ? Il y avait quant même un chien carbonisé dans leur jardin et ce n'était pas rien.

Paniqués, il n'y avait pas d'autre mot, les parents d'Edward étaient paniqués. Pourquoi avaient-ils trouvé ce chien en flamme courir dans leur jardin, pourquoi Edward avait-il l'air d'aimer ce spectacle macabre ? C'était étrange, inimaginable, c'était complètement fou, oui fou. Complètement fou... Ils ne voulaient pour le moment aucune d'explication, ils ne pouvaient pas laisser le cadavre de l'animal dans leur jardin. Il fallait l'enterrer, le cacher, personne ne devait savoir, personne ne devra jamais savoir pour ce chien. Aussitôt dit aussitôt fait. Le père avait déjà mis le chien dans le grand linge. Depuis un petit moment il était en train de creuser un trou pour y mettre un arbre, mais manque de temps il n'avait pas encore pu le planter. Alors, il décida de creuser davantage, de mettre le cadavre du chien et de planter l'arbre par-dessus. Personne ne trouverait le chien, personne. Une fois le travail accompli, le père retourna voir son fils qui n'avait pas bougé et qui semblait au contraire triste que cela est duré aussi peu de temps. Alors, s'asseyant à côté de son enfant, monsieur Walsh essaya de comprendre le pourquoi de cette affreuse histoire.
"Edward, qu'est ce qu'il t'as pris de faire une telle chose ? Demanda avec tact Mr. Walsh.
-Le chien voulait être la ballerine de flamme père, répondis calmement Edward.
-Comment ? s'égosilla-t-il.
-Père, pensez vous que mère serait d'accord pour faire elle aussi la ballerine de flammes ?" Demanda Edward à son père une lueur pleine d'espoir dans les yeux.

Le père d'Edward était abasourdi, non seulement ce que lui racontait son fils était digne d'un psychopathes mais en plus il disait cela avec un calme incroyable et un visage de marbre ou presque, puisqu'un sourire qui tirait au sadisme arborait ses lèvres. Son père était effrayé, son fils était fou, eux qui n'avaient jamais rien demandé, ils avaient eu un fils complètement fou. Ils ne pouvaient pas laisser leur fils comme ça, ils allaient tout faire pour qu'il ne refasse pas une chose comme celle-ci et surtout, qu'il ne dise plus des choses aussi horribles avec autant d'insouciance. Son père était bien résolu à changer cela et il en allait de même pour sa mère même si cette dernière, ne savait pas tout de cette histoire puisqu'elle n'avait pas entendu la conversation qui venait d'avoir lieu. Quoiqu'il en soit, tous les efforts possibles, imaginables voire même inimaginables qu'allaient pouvoir fournir les parents d'Edward ne pourront servir à rien. Personne ne le savait encore, mais le jeune Edward Walsh allait devenir Ward Shrike et avec lui, tout n'était que folie.



II.__ Un meurtre au coin du feu

A nouveau les jours, les mois et les années étaient passés. Cependant, maintenant, il n'y avait plus de fête. L'incident qui s'était produit lors du cinquième anniversaire d'Edward avait dissuadé à tout jamais les parents du jeune garçon de recommencer une quelconque fête. Ils ne voulaient plus le laisser seul de peur qu'il s'en prenne cette fois-ci à un humain. Les Walsh étaient bons, en aucun cas vous devez imaginer Edward enchaîné dans la cave, ayant le droit pour seul divertissement d'entendre le vent souffler contre les volets du manoir, définitivement déserté de tout domestique que le duc avait congédié et d'avoir pour seul ami son ombre que lui octroyait la permission de voir la lune une fois la nuit tombée. Non, les Walsh, malgré ce qu'avait fait leur fils étaient bien décidés à s'occuper de lui comme avant, en évitant juste au maximum de le laisser seul dehors. Dans le manoir il était libre de faire ce qu'il voulait, tout objet susceptible de pouvoir être utilisé comme une arme ou un objet de torture potentiel était mis hors de portée du jeune garçon qui était désormais âgé de douze ans. Tout était enfermé à double tour dans des placards presque capitonnés, même le couteau à beurre et la lime à ongles était bien soigneusement cachés et malgré toutes ses précautions, Edward arrivait toujours à torturer et tuer des animaux. Il le faisait à mains nues et ses parents n'avaient pas l'intention de lui attacher les mains et de lui mettre une laisse autour du cou. Aussi, ils essayaient de limiter les dégâts le plus possible, mais ne pouvant pas freiner totalement ces étranges pulsions meurtrières et sadiques qui habitaient leur fils, ses braves parents arrivant tant bien que mal à limiter les dégâts, essayant de rassasier ses pulsions avec uniquement des oiseaux ou des animaux blessés qui étaient déjà destinés à une mort certaine, même si celle-ci aurait sûrement été moins douloureuse si Edward ne s'occupait pas si bien d'eux. Ses pauvres parents qui étaient obligés de sacrifier des animaux pour que leur fils puisse vivre un semblant de vie normale, cela leur fendait le coeur que de devoir livrer en pâture ces petites bêtes sans défense mais ils n'avaient pas le choix. Enfin si, le choix il l'avait, ils auraient dû envoyer leur fils dans une maison de redressement, dans une maison d'arrêt pour jeunes où il serait resté la moitié de sa vie tout en voyant un psychiatre tous les jours, mais dans un but purement égoïste, ils avaient décidé de garder leur enfant auprès d'eux ayant bien compris de toute manière que rien ni personne ne pourrait améliorer "l'état mentale" de leur fils. D'autant plus qu'il était fils unique et que la lignée Walsh avait besoin d'un héritier, Edward était le dernier, il était leur seul espoir de subsister même après leur mort, ils ne voulaient pas que les gens se souviennent d'eux comme les parents d'un fou. Depuis ce fameux cinquième anniversaire, ses parents avaient compris bien malgré eux que la petite lueur si particulière qu'il avait dans ses petits yeux amandes depuis n'était autre que de la cruauté mélangé à de la folie et ce brin de cruauté, il n'avait fait qu'augmenter de jours en jours et il allait continuer d'augmenter jusqu'à la mort d'Edward Walsh et peut être même prendre encore plus d'ampleur après sa mort. Les Walsh redoutaient une chose, que leur fils deviennent un démon. Ses parents ne pouvaient se résigner à cela, ils ne pouvaient imaginer que la chose qu'ils devaient sûrement faire c'était de tuer leur fils, pour qu'il renaissent en démon, loin d'eux, loin des humains pour le bien de tous car ils avaient compris, plus sa cruauté augmentait, plus il commettait des tortures horribles sur les animaux et plus, ses victimes devaient être "grosses"...

C'était l'hiver et un fin et délicat voile de neige semblable à de la soie recouvrait le jardin, lui donnant ainsi des allures de paradis nordique. Dehors il faisait froid, un froid glaciale qui dissuadait toute personne de sortir de son petit nid douillet et bien chauffé par le feu de cheminée. La soirée était déjà bien avancée et les Walsh avaient fini de manger leur petit repas d'hiver. L'heure du repas était d'ailleurs le seul moment de la journée et même de la nuit où Edward avait le droit de toucher un couteau, une fourchette et tout autre objet tranchant ou contondant susceptible d'être une éventuelle arme. Après chaque repas, je jeune garçon est minutieusement fouillé par son père qui s'assurait qu'il n'avait pas gardé sur lui un quelconque objet interdit. Edward se laissait faire et ne semblait pas gêné ou énervé par cette fouille corporelle digne d'un agent de police, non, pour lui c'était normal, il n'avait pas encore conscience qu'il était le seul enfant de son quartier à avoir le droit à une telle fouille. De toute façon il s'en moquait, il ne voyait jamais les autres enfants, d'une part parce que ses parents ne le voulaient pas vraiment, craignant un incident et d'autre part parce qu'Edward lui-même n'avait aucune envie de "jouer" avec eux. Il se sentait différent et il l'était, plus mâture que les enfants de son âge et aussi beaucoup plus fou que n'importe qui. Hormis ses pulsions, Edward était un enfant tout à fait charmant, poli, intelligent, cultivé, soigné, ses parents étaient fiers de lui pour cela même si la folie venait noircir le tableau. Comme chaque soir d'hiver, le père se mettait dans son fauteuil et lisait le journal, la mère elle lisait un livre ou bien feuilletait un magasine de cuisine. Edward lisait lui aussi dans le salon devant la cheminée, la petite famille était au complet et les seuls bruits audibles étaient ceux du bois du feu qui craquait ou bien d'une page de livre qui tournait. C'était dans cette ambiance plus que calme qu'Edward allait commettre son premier meurtre pour voir la danseuse de flammes de ses cinq ans. Lire une histoire au coin du feu et commettre un meurtre au coin du feu, c'était le résumé de la soirée d'Edward qui se rappelait encore de la discussion qu'il avait eu avec son père il y a sept ans. Se rappelant surtout de sa dernière phrase :
« Père, pensez vous que mère serait d'accord pour faire elle aussi la ballerine de flammes ? »

Il ne devait pas être loin de vingt-deux heures, son père alla se coucher. C'était toujours lui qui partait se coucher le premier parce qu'il travaillait tôt et surtout, il faisait tous les matins une ronde dans les sous-bois à la recherche d'animaux blessés qui rassasieront les pulsions meurtrières d'Edward jusqu'au lendemain. Il ne restait donc plus que sa mère et lui dans le petit salon, le feu était toujours vif, car avant d'aller se coucher, le père l'avait ravivé à l'aide d'un peu d'alcool à brûler et de bois seulement cette fois, il n'avait pas rangé l'alcool dans le placard, il s'était contenté de le déposer à côté de la cheminée et cela n'avait pas échappé au regard observateur et à la vue perçante du jeune garçon. Celui-ci attendit patiemment que son père aille se coucher puis il se leva tranquillement, sans faire de bruit, voyant que sa mère commençait à s'assoupir, il s'approcha d'elle part derrière sur la pointe des pieds et l'assomma à l'aide de son livre qui n'était rien d'autre qu'une encyclopédie. Autant dire qu'elle fut assommée directement et qu'elle ne sentit qu'un mal de tête avant de sombrer dans un sommeil forcé. Edward passa devant elle, toujours aussi lentement il regarda un instant sa mère avant d'aller chercher la fameuse bouteille. Tout comme il y a maintenant environ six ans, Edward ouvrit la bouteille tranquillement, mais cette fois sans mal, il avait gagné en force depuis. Comme avant, d'un geste lent et élégant, il déversa le liquide incolore, d'une odeur forte et légèrement gluant sur sa mère. En commençant par la tête et en continuant par le cou puis la poitrine en passant par le ventre et le bassin pour finir par les cuisses, les mollets et les pieds. Edward fit demi-tour pour se retrouver face à la cheminée dont il extirpa une petite bûche à moitié consumée qui brûlait à l'extrémité. Tout comme avec le chien, Edward enflamma la partie qui semblait la mieux prendre le feu. Edward posa donc son dévolu sur la belle chevelure digne de toutes les princesses de contes. En un instant sa mère ressemblait à la ballerine de feu qu'il avait vu sur la bougie il y a six ans, la seule différence résidait dans le fait que la ballerine était assise et non en train de danser, mais le spectacle en était tout aussi beau. Edward admira le spectacle jusqu'au moment où il entendit son père dévaler les escaliers, il avait eu comme un mauvais pressentiment et avait surtout sentit l'odeur que dégageait le corps en train de brûler de sa compagne. Lorsqu'il vit son fils debout en train de regarder sa mère brûlée sans se soucier du feu qui prenait peu à peu possession du reste du manoir. Le père devint fou de peur, il tomba à terre et ne pouvait plus bouger. C'était impossible, c'était horrible, ce qu'il avait toujours craint se déroulait actuellement sous ses yeux, c'était insoutenable, mais il ne pouvait pas bouger et encore moins émettre le moindre son, il était tétanisé La peur, l'effroi avait eu raison de son âme, le vissant au sol, le rendant muet.

Les minutes passèrent, minutes qui semblèrent éternité pour monsieur Walsh et qui semblèrent au contraire bien trop courtes pour le jeune Edward Walsh. Ce dernier fini d'ailleurs par remarquer son père qui était affalé contre la porte menant au couloir. Edward lui adressa un regarde rempli de folie et un sourire des plus macabre ce qui, terrorisa encore plus son père. Sans rien dire, le jeune garçon attrapa une bûche assez grosse et s'approcha de son père, celui-ci ne mis pas longtemps à comprendre malgré la terreur qui l'habitait qu'il n'en avait plus pour très longtemps. Il ferma les yeux attendant les coups qu'allait lui administrer son fils ce qui ne tarda pas. Edward lui assena un coup violent dans le ventre. Puis il fit à nouveau demi tour et alla chercher plusieurs livres assez gros pour s'en servir pour surélever les jambes de son pères. Une fois les pieds posés sur les deux piles de livres Edward donna un grand coup de pied dans chacun des deux genoux en faisant bien attention de taper sur la rotule de sorte à déboîter les jambes. Le résultat fut immédiat et les premiers cris de douleur se firent entendre sans se faire prier. Enfin le Duc pouvait bouger et parler, la douleur que venait de lui causer son fils avait fait monter l'adrénaline du duc mais il était trop tard, l'oeuvre de son fils avait déjà commencé. Alors que la maison commençait lentement à ne ressembler qu'à un gigantesque brasier, Edward s'amusait avec son père, lui brisant une à une toutes ses articulations, lui faisant les pires tortures, parsemant les écorchures causées par la bûche avec du citron ou du sel, se délectant à chaque seconde de ce joyeux massacre. Pour finir, Edward approcha son visage de la gorge de son père, ouvrant la bouche lentement et approchant ses belles petites dents blanches carnassières de la chair de son père puis, il referma violemment la bouche en arrachant le plus possible de "nourriture". Se retrouvant éclaboussé par le sang au niveau du visage, mais aussi sur sa chemise. Il festoya ainsi un instant puis se releva en regardant le corps sans vie de son père encore parcouru par des spasmes de douleur. Il se tourna ensuite vers mère qui était complètement carbonisée, la maison commençait elle aussi à être totalement léchée et rongée par le feu, mais Edward ne se précipita pas pour autant, il marcha d'un pas décidé vers la porte d'entrée, d'un pas élégant comme s'il se rendait à une soirée mondaine, éclata la porte en feu d'un coup de pied et sortit dans le jardin. Une fois sur le trottoir il se retourna pour finir de se délecter du spectacle dont il était le metteur en scène. Dans ce petit coin calme où la neige tombait encore, on pouvait voir les traces de pas et des gouttes de sangs dans la neige qui était avant immaculée. Dans la nuit noire où la foule n'allait pas tarder à se rassembler autour de ce manoir en feu ne se doutant aucunement de ce qu'il s'était passé à l'intérieur. Edward était encore seul dehors et tout en regardant le brasier intense devant lui, il commençait à susurrer une chanson.



III. __Ward Shrike

Vous avez demandé un fou ? Le Grand Ward shrike est là pour vous servir où plutôt pour vous dévorer. Tout le monde le sait maintenant, tout le monde a entendu parler de Ward Shrike le pire des criminels jamais connu dans le monde des humains. Faisant paraître Jack the Ripper lui même pour un enfant de choeur. Depuis maintenant dix ans un serial killer sévissait dans les rues malfamées de la cité londonienne mais également dans les quartiers chic. La police ou de simple passant découvrait des corps mutilés, démembrés, dépecés. Homme, femme enfant, noir, blanc, vieux, tous y passaient, tous. Normalement un serial killer choisissait ses victimes en fonction de leur ethnie, de leur sexe, de leur âge, leur croyance mais là rien. Viols, meurtre, vols, une liste de crimes qui rivaliseraient avec la liste de cadeau du Père Noël. Jamais on avait connu criminel si violent et intelligent tout en étant complètement fou, des crimes plus abominables les uns que les autres faisant preuve d'une perversité et d'un sadisme incroyable à vous en faire vomir vos tripes. Le spectacle n'était jamais beau à voir, la plupart du temps les victimes après avoir été séquestrées, torturées, violées aussi bien physiquement que psychologiquement finissaient en amuse bouche. Des actes cannibales à chaque meurtre, c'était une sorte de signature, dévorant principalement la langue et le coeur de ses victimes toujours vivante au moment des faits et avant que ces dernières meurent, Ward Shrike s'assurait toujours de les regarder dans les yeux pour voir la lueur de leurs yeux s'éteindre et ne laisser que deux globes vitreux reflétant la dernière image qu'ils avaient vu : Les yeux sombres et le sourire malsain du Duc Walsh. Malgré ses nombreux crimes sanglants, personne n'avait jamais réussi à savoir qu'il était, il faisait toujours preuve d'une grande discrétion des rumeurs disaient même qu'une jeune fille très jolie lui servait la plupart du temps d'appât pour attirer ses victimes choisies au hasard. Tout le monde était donc une cible potentiel, d'autant qu'apparemment, si l'on croisait cet être sans coeur et avide de meurtre et de sang, il était sûr qu'on allait être sa prochaine victime, personne ne réchappait jamais à un affrontement avec Ward Shrike. Les rumeurs allaient de bon train sur cet être affreux, toutes les rumeurs étaient possibles, aussi bien sûr son physique encore inconnu, ou bien son histoire, pourquoi était-il devenu ce criminel le plus craint de tous qui faisait trembler tout le monde même le plus brave rien qu'en ayant son nom de prononcé. C'était une sorte de légende, certes pas dans le bon sens du terme mais quand même, c'était impressionnant, autant de violence, de perversion et de sadisme en un seul être. Durant des années Ward Shrike sévi sans que personne ne sache jamais qu'il était et surtout pourquoi il faisait de telles atrocités. Tuant et torturant tout le monde sans faire attention, riche pauvre, femme, enfant, tout le monde y passait. La nuit lorsque les petits dormaient la lumière éteinte et que les parents inconscients du danger avaient enlevé veilleuse et tout autre objet pouvant faire de la lumière, on ne voyait plus qu'une chose dans l'obscurité de la chambre et c'était le sourire blanc de Shrike, caché sous le lit près à bondir pour effrayer jusqu'aux larmes le plus gentil et innocent des enfants. Les mangeant à l'occasion et se délectant des cris de panique des parents pensant à la fugue ou au kidnapping, oui oui criez, vous ne les retrouverez jamais. Ainsi, le serial-killer fut également connu comme étant un être très malin, il était capable de se jouer de la surveillance des maisons pour se glisser dans la chambres des enfants. Tel le croque-mitaine, être des légendes et des fables, rien n'était fiction, mais tout était folie lorsque le Ward agissait.

Toutes ces mois, toutes ces années, une décennie entière passée à tuer, torturer et violer. Edward en avait vraiment profité, il aura vraiment terrorisé le monde des humains bien comme il faut, mais toute bonne chose à une fin et Ward Shrike, le pire des criminels, la graine de la graine des sociopathes et des psychopathes, un vrai fou furieux. Personne n'aurait imaginé d'un jour il puisse être enfermé, personne n'aurait surtout imaginé qu'on pourrait un jour l'arrêter, le débusquer, le démasquer, car malgré son niveau de folie assez élevé, il n'en restait pas moins très minutieux sur la "discrétion", jamais un indice ne traînait sur les lieux de ses boucheries. Les histoires finissent toujours bien et Edward Walsh le dit Ward Shrike se fit arrêter un jour qui pourtant s'annonçait tout à fait ordinaire. Tout avait basculé en un après-midi d'automne, une journée si calme où l'on pouvait voir voler les feuilles mortes des arbres, journée aux couleurs orangées et à la beauté mélancolique. Sur un lit de feuille morte, le cadavre du jeune femme gisait, la gorge à moitié arrachée et la langue dévorée. C'était sans nul doute l'oeuvre du Shrike, ayant cédé une nouvelle fois à ses pulsions meurtrières et en dévorant sans remords et sans aucun état d'âme cette pauvre jeune femme. Laissant ce liquide rouge prendre peu à peu possession du sol et recouvrant les feuilles mortes de sa fine pellicule qui ne tarderait pas à coaguler. Ce meurtre c'était sûrement celui de trop, le mal fait, pressé par le temps le Duc n'avait pas eu le temps de s'occuper de tout. Pas le temps, la précipitation c'était excitent, mais dangereux, Edward aurait dû le savoir et attendre le moment opportun pour s'occuper du cas de cette jeune femme mais voilà, un fou reste un fou et Edward avait beau être un fou réfléchit, la folie ne s'explique pas et sa folie à lui, c'était de tuer. Ce qu'il fit sans prendre conscience du danger. Vite, très vite la police remonta jusqu'à lui, en fait il ne fit que cent mètres avant d'être interpellé et arrêté, cet idiot n'avait même pas pris la peine de s'essuyer la bouche en sortant de table ni de se laver les mains, un vrai petit cochon, sans parler des petites gouttes de sang qui dégoulinaient le long de ses doigts et qui s'écrasaient lourdement sur le sol, faisant ainsi comme le Petit Poucet avec ses cailloux, sauf que là, Ward aurait préféré ne pas semer de "cailloux ensanglantés" derrière lui. Cette erreur allait lui valoir bien des ennuis quoique....



IV. __Interrogatoire, Procès, Condamnationou pas

Dans cette pièce carrée il n'y avait rien, une salle d'interrogatoire comme une autre mais dans cette salle, il y avait le fameux Ward Shrike. Serial-killer très connu dans la capital britannique. Les journalistes l'avait surnommé ainsi car le principal suspect pour le moment était Edward Walsh et il aimait écorcher ses victimes ce qui donna tout naturellement Ward Shrike. Assis sur une chaise et menotté à cette dernière, le Duc ne pouvait pas bouger, il était prisonnier. Cependant, même dans cette situation qui n'était pas à son avantage, Edward se tenait droit, digne, un sourire hautain sur les lèvres comme s'il était sûr que la police ne pourrait rien contre lui. Il devait attendre l'arrivée du procureur le plus connu de la capitale. Andrew Holman, le procureur qui était réputé pour gagner tous ses procès. Enfin là, il semblait simple de gagner avec les charges qu'il y avaient contre Edward, difficile de ne pas convaincre le jury de sa culpabilité. Quoi qu'il en soit A. Holman avait tenu à faire l'interrogatoire, il avait sans doute une envie de suicide qui sait, affronter Ward était dangereux et puéril. Surtout lorsqu'on se jetait tête baissée dans sa gueule, c'était de la pure provocation et Edward serait ravi d'y répondre en festoyant avec les abats du cher procureur. Les deux hommes se regardaient dans les yeux et aucun ne bronchaient, chez l'un, on pouvait voir de l'amusement et le la folie, chez l'autre, un grand sérieux et un peu de peur, un peu ? Beaucoup oui, regarder Ward Shrike dans les yeux étaient très dangereux et Holman le savait, certains racontaient que l'on pouvait y voir sa propre mort. Aussi il s'était entraîné à regarder les sourcils de ses interlocuteurs, comme cela, il pouvait voir leurs yeux sans pour autant les regarder directement, toute une technique. Le silence commençait à se faire pesant, mais aucun d'eux ne voulaient le briser, d'une part Edward Walsh n'avait rien à dire, c'était lui qui s'était fait arrêter et il n'avait pas l'intention de parler sinon cela briserait le jeu et d'autre part, le procureur redoutait un peu de prendre la parole. Le calme s'était installé, définitivement, plusieurs heures passèrent sans que le procureur se décide enfin à parler. Edward lui, était amusé et n'avait toujours pas relâché son regard, il dévisageait toujours son interlocuteur muet qui, semblait en souffrir de plus en plus. Enfin, pour se libérer de ce silence pesant qui aurait sans doute fini par le rendre fou lui aussi, Holman commença à parler, relatant depuis le début les crimes connus d'Edward Walsh. A chaque meurtre dont parlait Andrew, le Duc ne pouvait s'empêcher de sourire, il se souvenait de tout et c'était plutôt amusant d'y repenser, les progrès qu'il avaient fait avec le temps, sa cruauté et sa perversion qui n'avaient fait qu'augmenter pour son plus grand plaisir, il s'était vraiment amusé durant toutes ses années et il avait bien l'intention de continuer ainsi. Tout le monde l'avait bien compris, Ward Shrike n'avait pas l'intention de rester enfermé très longtemps, même si la sentence n'était pas encore tombée, si le procès n'avait même pas commencé, il savait très bien qu'il allait y passer. Y passer oui mais combien de temps ? Pas longtemps, d'une manière ou d'une autre il allait sortir d'ici, il avait des relations comme on dit.

L'interrogatoire virait plus au monologue de la part du procureur, cet interrogatoire n'avait même pas lieu d'être puisqu'ils avaient toutes les preuves pour plus de deux cents crimes en tout genre, autant passer directement à la case prison sans toucher les vingt mille livres Sterling de la case départ. Le monologue du procureur continua donc pendant plusieurs heures, il faut dire qu'il lisait la liste des crimes de Ward, un véritable Larousse. Ce dernier c'était presque endormi, il commençait à se faire tard et il ne comprenait pas pourquoi tout le monde disait qu'Holman était le meilleur, il était certes un très bon procureur, mais pas vraiment un bon orateur, Edward commençait sérieusement à s'ennuyer, peut être devrait-il changer de livre ? Un sentiment d'impatience commençait à envahir Edward, se léchant compulsivement la lèvre supérieure. Perdant une fraction de seconde le contrôle, il se jeta sur le procureur avec sa chaise et manqua de peu de lui arracher la jugulaire. Le procureur avait fait un bon en arrière impressionnant et il avait dû être à un poil de soulager sa vessie. Si la table ne s'était pas trouvée entre lui et le cannibale, il serait déjà mort et Edward se délecterait de sa chaire. Seul problème, c'était les policiers qui ne tardèrent pas à calmer les ardeurs d'Edward avec plus ou moins de délicatesse. Le tabassant plus que de raison, manquant à plusieurs reprises de lui casser une côté et de lui exploser la mâchoire avec leur matraques. Après son petit passage à tabac, Ward fut enfermé dans une cage qui ne devait pas faire plus de quatre mètres carré. Il n'avait plus qu'à attendre dans la pénombre de sa cellule le jour du procès. Et en attendant, il fredonnait d'une voix à peine audible une petite comptine:

« Mironton, mirontaine,
Prends l'arme de ce héros ;
Puis, en vrai croquemitaine,
Tu feras peur aux marmots.
Croque, croque, mon amy,
Croque cette mitaine ! »

Le procès arriva et la sentence tomba, perpétuité, perpétuité pour une personne qui n'avait que vingt-deux ans cela faisait long, même s'il savait qu'il n'allait pas rester, c'était quand même plutôt long commue sentence. A la fin du procès, le Duc se leva et s'adressa au porte-parole du jury, Sherley Green. Il lui disait qu'ils allaient se revoir dans un avenir proche, très proche, il ne la ferait pas attendre, il se dépêcherait de venir la saluer comme il se devait, tout le monde le savait, lui-même le disait, on ne sortait jamais indemne d'une confrontation avec le célèbre Ward Shrike. Elle était prévenue et elle en tremblait déjà. Dans la seconde d'après, Ward Shrike fut conduit à ses quartiers, c'était lugubre, sale et étroit. Edward inspecta la cellule avec dégoût avant de s'asseoir non sans répulsion sur le matelas miteux qui allait lui servir de lit. Edward eut à peine le temps de poser ses fesses sur le matelas qu'un gardien ouvrit la cellule. Evidement, même dans sa cellule, Ward était capitonné. L'incident de la salle d'interrogatoire leur avait servit de leçon. Aussi, Walsh était constamment muni d'une sorte de masque de hockey l'empêchant de mordre et de menotte aux mains et aux pieds pour éviter tout mouvement brusque. Le garde fit d'un signe rapide au détenu de sortir, apparemment le juge et le procureur voulaient le voir.

Toujours encombré de ses bracelets métallique et de son masque, Edward Walsh, Duc d'Ecosse, dernier descendant de cette famille se tenait droit, bombant le torse, affichant un regard hautain et un sourire noir sur de lui. Il avait compris en voyant la tête du juge et du procureur Holman, quelque chose n'allait pas et cela était sûrement à l'avantage du Duc. Après de longues explications, une sorte d'interrogatoire pour savoir qu'il avait payé pour effacer toute trace de son arrestation, le juge et le procureur durent se rendre à l'évidence, ils avaient perdu, ils allaient devoir relâcher Ward Shrike. Comment le dossier avait-il pu disparaître, un officier de police avait-il été corrompu par Ward ? Ou bien un agent avait subi les menaces du fou ? Personne ne le saura jamais mais s'il y a bien une chose qui est sûre, c'est que Ward Shrike fut relâché et une annonce de du procureur Holman lui même annonça qu'ils avaient arrêté le mauvais, qu'Edward Walsh n'était pas le coupable et qu'il avait donc été relâché. Le duc allait pouvoir continuer ses méfaits, mais de manière plus discrète car maintenant il était observé mais il s'en moquait. Aucun policier ne serait assez fou pour accepter de surveiller Ward Shrike...


Cinq ans pus tard, Edward Walsh est maintenant âgé de vint-sept ans. Il continue ses massacres paisiblement, la police ne peut plus rien contre lui. Il a appris de ses erreurs et est maintenant plus méticuleux que jamais. Edward fréquente maintenant de plus en plus les vampires et en particulier une vampire....







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« Prénom/Pseudo: Mr. Peluche
« Age: T'es de la police ? Bin, si on te demande tu diras que tu sais pas.
« Comment avez vous connu le forum? Par mon premier compte: Noah Delroyetti
« Suggestion d'amélioration ou autres: Toujours aussi bien.
« As-tu quelques chose à ajouter?:J'aime encore plus les sundays aux fraises.


Dernière édition par Edward Walsh le Mar 22 Déc - 21:57, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Edward Walsh   Edward Walsh EmptyMar 22 Déc - 8:45

Désolé pour le double post.
Juste pour dire que j'ai fini.
(Tas perdu Heilie)
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MessageSujet: Re: Edward Walsh   Edward Walsh EmptyMar 22 Déc - 18:25

Entonces, des fautes partout! \o/ Non, elles ne sont pas bien graves. Une histoire fort plaisante, pour moi du moins...
Bon, j'vais pas m'éterniser, surtout que tu sais que j'avais pas envi de valider. * Signe de jemenfoutisme. *
Bon, donc, validé, bienvenu et tout le tralala. Je retourne sur flemmard.com. ~
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