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 A la maison. || Anyssia

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Lust Delroyetti
Lust Delroyetti
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Masculin
▌NMBR MSGS : 17
▌INSCRIPTION LE : 05/12/2009

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A la maison. || Anyssia Vide
MessageSujet: A la maison. || Anyssia   A la maison. || Anyssia EmptyDim 6 Déc - 16:55

    Lust se faufila en douce dans les jardins royaux, et sauta par dessus le mur avec une facilité qu'on aurait pas cru. La vampire se faufila à travers les arbres, et cueillit une fleur aux pétales pourpres. L'approchant de son visage, elle ferma les yeux un instant pour en sentir l'agréable parfum. Puis, dans un geste extrêmement violent, elle écrasa la fleur dans sa main, chiffonnant les pétales qui ressemblaient à de la soie. Le rouge vermeil s'étala désagréablement sur sa main, tâchant l'albâtre de sa peau. Si elle ne pouvait pas être libre, ces jolies fleurs non plus. Grommelant, la princesse remit sa chemise correctement, la tâchant sans faire exprès, et se mit à marcher le long du chemin menant à la maison. Elle croisa une servante qu'elle ne connaissait pas. Haussant les sourcils, elle remarqua le coup d'oeil timide que la jeune fille lui lança. Lust, curieuse et étonnée, s'approcha d'elle et s'accroupit - la servante étant en train de planter Dieu seul sait quoi. D'un geste doux, Lust arrêta le travail de la servante, en posant une main sur les siennes ; le léger sursaut qu'elle eut ne l'étonna guère. Un sourire charmeur étira ses lèvres.

    «- Seriez-vous nouvelle, ici ?
    - O... Oui, Messire. »

    Tiens, on la prenait pour un de ses nombreux frères. Ce n'était guère étonnant. Elle se faisait souvent passer pour l'un d'eux d'ailleurs - quand elle se travestissait.

    « - Votre peau est délicate, vous ne devriez pas travailler aussi durement au dehors. »

    Sa voix s'était faite douce et délicate, comme du velours. Non, elle n'en profitait pas. Pas vraiment. Lust se redressa, entraînant la servante avec elle, et elles s'éloignèrent lentement. Lust devait tenir l'illusion qu'elle était un homme - mais elle avait tellement l'habitude de se faire passer pour un mâle que ca en devenait naturel, au grand dam de sa famille lors des soirées où ils arrivaient à la faire venir. Elle songea au fait qu'on voulait commencer à marier les enfants Delroyetti. Elle eut un sourire cruel, que la servante ne put voir car Lust lui tournait le dos : qu'on essaye donc de la marier, et il y aurait un meurtre en bonne et due forme !

    Elles s'arrêtèrent dans un endroit calme des jardins, et Lust entreprit de nettoyer les mains de la servante avec un de ses mouchoirs de poche en dentelle. Une fois le tissu blanc maculé de terre, Lust posa ses yeux sur la demoiselle, qui sursauta de nouveau.

    « - Vous ... Vous avez les yeux Vairons ... »

    Elle éclata de rire. Il y avait toute une rumeur qui courrait sur l'origine de ses yeux vairons : elle avait même entendu dire que c'était « les yeux du diable ». En gros les gens racontaient n'importe quoi. Lust se contenta de sourire ; mais elle commençait à sentir la faim qui la tiraillait. Dans un grognement, elle préféra s'éloigner de la jeune femme ; tout en lui chuchotant quelques mots doux à l'oreille.

    S'éloignant tranquillement, les mains derrière la tête, Lust regardait le ciel sombre et nuageux. Il y aurait peut-être un orage ? Elle résolut de sortir ce soir là ; elle avait parié avec des garçons des rues qu'elle pouvait courir plus vite qu'eux - une sorte de course, dont le prix était un petit bijou de coffre à musique. Il paraissait même qu'il venait ... de Là-Haut. Cette idée fit s'arrêter Lust. Là-haut ... Encore une fois, elle se prit à rêver qu'elle pourrait partir loin d'ici, et fuir ses responsabilités. Elle se posait souvent des questions ; et au vu de sa famille, personne ne pouvait y répondre. Car personne n'avait aussi soif qu'elle de liberté ; elle était le vilain petit canard de la famille ; le garçon manqué. Le peuple la critiquait ouvertement : elle n'était pas assez "princesse". On disait même dans son dos qu'elle devait être un homme pour se comporter ainsi. Elle avait appris à aimer et à alimenter les rumeurs au fil des années.

    S'asseyant lourdement sur un banc en bois blanc, la princesse s'assit en tailleur - encore une preuve de sa non-approbation des règles de princesse : elle aurait du être en robe, et quand on est princesse, on s'assoit correctement. Elle imagina un instant les remontrances de sa mère, et eut un léger rire étouffé. Elle sortit de sous son pourpoint une lettre adressée à la Princesse Lust. Un prétendant ? Ou bien quelqu'un à qui elle devait de l'argent ? Il n'était pas rare qu'elle fasse des paris, mais il était rare qu'elle les perde - elle détestait perdre. Elle lut la lettre et grimaça ; encore un aristocrate qui lui faisait la cour. Elle était à la fois l'élément le plus facile à avoir, et en même temps, le plus difficile. Les hommes ne lui plaisaient pas. Elle aurait voulu en être un. Si on savait qu'elle fréquentait souvent des jeunes femmes, les rumeurs sur son dos seraient encore pire. Déjà qu'on avait beaucoup parlé au sujet du fait qu'elle traînait avec des hommes peu fréquentables dans les bars ... Elle eut un soupir et ferma les yeux un instant, froissant la lettre en fermant son poing de façon brusque.
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Anyssia Delroyetti
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A la maison. || Anyssia Vide
MessageSujet: Re: A la maison. || Anyssia   A la maison. || Anyssia EmptyDim 6 Déc - 21:28

"Vas-t'en maintenant"

L'aristocrate leva les yeux. Il semblait déçu, même un peu en colère de la façon dont elle lui parlait. La reine le fixait intensément elle ne semblait pas avoir envie de plaisanter, après tout n'avait-il pas déjà eu vraiment beaucoup de chance depuis hier soir? Pouvoir toucher, embrasser et caresser la reine devrait être largement satisfaisante. Anyssia Delroyetti eu un rictus mauvais lorsqu'il déclara être flatté qu'elle trompe le roi pour un homme comme lui. Elle rétorqua immédiatement que parfois pour profiter au maximum de son mari il fallait gouter à un homme moins performant. Humilié et honteux il s'était rhabillé et avait quitté la pièce aussi vite qu'il le put. Ce n'est pas qu'Anyssia aimait être désagréable ou humiliante, mais ce gueux l'avait cherchée. Une fois que l'intrus eu déserté sa chambre, anyssia alla se laver et se préparer. Durant son bain elle fut dérangée.

"Ma reine!"

Anyssia tourna la tête, il n'y avait pas moins d'une seconde elle était terriblement détendue et, il lui suffit d'entendre la stupide voix de sa plus vieille servante pour devenir irascible et mauvaise.

"Qu'y a t-il? Et faites vite Capucine, je suis occupée."

"Nous avons reçu comme toujours beaucoup de demande en mariage pour vos filles; pas moins de cinq pour Irs et trois pour Reira, quand a Lust, une seule mais elle de la part d'un des aristocrates de la famille Lackey du pays de Galle."

anyssia ouvrit de grand yeux, en effet, les Lackeys n'étaient pas n'importe quelle famille, ils avaient quelques sangs pur dans leurs rangs. Anyssia resta songeuse quelques instants, elle s'empara de plusieurs flacons, odorants et colorés et les versa tous dans la baignoire. Comme si cela lui permettait de mieux réfléchir. Ce serait une bonne chose que de rapprocher les delroyetti et les Lackeys. Mais Lust. Voilà quelque chose de bien difficile que de la convaincre. Difficile? Impossible même. Pourquoi elle d'ailleur? Pourquoi tout le monde semblait penser qu'elle était la plus simple a conquerir? Agacée Anyssia se mordit profondément la lèvre inférieure et laissa choir sa tête sous l'eau brulante du bain. Elle dû rester six à huit bonnes minutes sous l'eau. Lorsqu'enfin elle en jaillit se fut pour dire.

"Faites quémander Lust, j'ai à lui parler.

La servante voulut protester, mais Anyssia la fit taire d'un geste de la main. Déçue, Capucine se mis en quête de la princesse. Pendant ce temps la reine relisait les lettres qui étaient adressées à ses filles. Certains prétendants avaient glissés des colliers de perle et de diamants, d'autre avaient parfumés leur lettre, certains n'avaient redigés leurs lettres qu'à l'aide de fine couche de papier d'or. Anyssia eu un sourire. Ah, ces hommes, ils sont bien doués pour émouvoir et toucher le coeur d'une jeune fille, mais ils le sont aussi pour les faire souffrir. Quand Capucine revint ce fut pour annoncer qu'elle n'était pas parvenue à attraper a petite Lust. Indigné, Anyssia la fit disposer et sortit avec vigueur de son bain. elle ne mit que quelques secondes à enfiler une robe en satin bleue nuit et des bijoux, à se parfumer et à se maquiller. Ivre de colère, elle se rua à l'exterieur a la recherche de son enfant. Elle parcourue toutes les chambres d'enfant, les salles de bains, le salon, la salle de réception, bref elle traversa et retraversa le châteaux de fond en comble. Naturellement Lust n'était pas ici. Anyssia souffla de colère lorsqu'elle vit l'ombre de sa fille traverser le jardin accompagné d'une jolie servante. Sans plus attendre, Anyssia ouvrit grand une des fenêtres de la salle de réception et... sauta.

"Lust!"

Avant même que Lust eu le temps de se retourner, de se lever ou de s'enfuir, Anyssia empoigna son poignet droit et le sera si fort qu'un simple mouvement vers l'extérieur ou l'intérieur aurait suffit le briser. Si elle faisait ça, ce n'était bien sûr pas pour la blesse, mais pour pouvoir lui parler. Elle vit que Lust était assise en tailleur alors une vague de colère monta en elle. Elle tira Lust vers l'avant de manière à ce qu'elle se mette debout.

"Decidement ma chérie, il va falloir que tu apprennes à te tenir...Comme il convient"

Un sourire sadique aux lèvres, elle tourna la tête vers la servante.

"Excuse- moi. Mais... Puis-je savoir pourquoi vous n'êtes pas à votre travail? Non... En réalité je ne veux rien savoir, continuez plutôt ce que vous aviez commencé.... Mademoiselle. "

Elle fixait si intensément la demoiselle, que la jeune servante partit bien vite et au passage trébucha sur un seau d'eau qui traînait, elle s'excusa puis s'enfuit de nouveau. Les gens aimaient la reine, mais dieu sait a quel point ils craignent de la mettre en colère. Satisfaite, elle se tourna une nouvelle fois vers Lust, elle ne lui avait toujours pas lâchée le poignet, non, les negotiation étaient bien trop importante pour risquer une fuite.

"... Nous devons parler toi et moi... Ma petite Lust."

Et, avec la demoiselle, rie n'était joué, ou plutôt tout était joué, mais en sa défaveur. Lust haïssait, les hommes et les robes, les nobles et les bijoux, recevoir un présent de la part d'un homme ne l'émouvait pas plus que de regarder un match de base-ball en italien. Elle n'aspirait ni au mariage ni a la richesse matérielle, ce dont rêvait la dernière fille d'Anyssia c'était de la liberté. Et Anyssia en était bien consciente, elle savait bien qu'elle risquait de déboucher sur un dialogue de sourd, mais pour remettre un de ses enfants sur le droit chemin, Anyssia ferait n'importe quoi. Ainsi, d'un geste de la main, elle invita Lust à s'asseoir sur le banc. Bien naturellement, Anyssia ne lâchait toujours pas le poignet de la mignonne.
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Lust Delroyetti
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A la maison. || Anyssia Vide
MessageSujet: Re: A la maison. || Anyssia   A la maison. || Anyssia EmptyDim 6 Déc - 22:09

    Lust observait, assise en tailleur, la servante qui s'était arrêtée de travailler. La princesse avait froissé la lettre dans sa main, et hésitait même à détruire toute preuve qu'elle avait pu recevoir une telle missive. Elle baissa ses yeux vairons, pensive. La lettre était signée Lackey. Elle n'avait jamais apprécié cette famille - avait-elle jamais apprécié les familles que fréquentait la sienne ? Elle n'avait jamais aimé ces soirées mondaines, les robes, quoi que ce soit. Ses soeurs, sa mère, elles adoraient cela. Paraître, se faire voir. Elle aussi, mais dans le mauvais sens ; elle en avait conscience, et tirait sa fierté de là : elle pouvait annoncer être unique. Mais une voix interrompit ses pensée.

    Sa mère. Avant qu'elle ait pu bouger, faire quoi que ce soit, son poignet se retrouva enserré dans l'étau des mains aussi dures que du métal de Anyssia. Lust ne bougea pas, ne tenta même pas de bouger. Elle se contenta de lever son regard vairon, tellement indifférent qu'il valait mieux qu'elle éprouva de la colère ou de la peur. Mais elle ne craignait pas Anyssia. Elle l'impressionnait, il était vrai, et tout au plus avait-elle de l'admiration pour sa reine et mère. Mais elle n'avait plus peur. Elle se redressa - Anyssia lui força la main ; Lust n'écouta guère les recommandations de sa mère, et ne protesta même pas quand elle renvoya la servante. Son regard vairon accompagna la silhouette. Aucune pitié. Certes, elle était jolie ; mais la vampire n'avait jamais été capable d'éprouver quoique ce soit pour quelqu'un d'autre qu'elle. Une façon de se défendre d'autrui ; une façon d'éprouver sa liberté. Lust et Anyssia se retrouvèrent seules ; Lust devinait de quoi elle voulait lui parler, et d'un regard, lui annonça silencieusement qu'il était vain d'en parler. Mais Anyssia insista tant et bien que Lust tira sur son poignet.

    « Je ne fuirais pas, tu peux me lâcher, Mère. »

    Elle était sincère. Elle savait ce qui allait se passer, se dire. Jamais sa mère ne lui ferait épouser ce sale type. Elle n'aimait pas les hommes ; elle était attirée par les femmes, et encore. Elle n'acceptait l'amour de personne. Elle ouvrit sa main et la lettre tomba au sol.

    «- Je suppose que tu as, toi aussi, reçu la missive disant qu'on m'invite à réfléchir à la proposition suivante, de la part du fils Lackey : la demande en épousailles. »

    Sa voix venimeuse n'était que dédain et mépris ; on sentait à quelle point l'idée même d'imaginer être mariée la dégoûtait au plus haut point. Mais elle savait que sa mère insisterait sur ce point. Soupirant, elle se prépara mentalement à ce combat. Elle préféra attaquer la première.

    «Je ne suis pas prête à me marier. Je doute que je le sois jamais. Je sais parfaitement ce que tu penses : pourquoi me demander en mariage moi ? Je me pose la question également. Ils ne peuvent pas demander Reira, ou Iris ?! Ils savent qu'ils vont se faire avoir, que je refuserait. Mais ils tentent leur chance. Pourquoi moi ? Je ne suis pas l'épouse rêvée ; je pense que si j'acceptais, ils ne me supporteraient pas. Je ne suis pas faible, je ne vois pas pourquoi ils pensent tous que je suis la plus facile à conquérir. Ils devraient s'être fait à l'idée que moi et le mariage,c'est incompatible ; mais non, ils continuent encore et encore ! »

    Elle s'était emportée, et étrangement, se tut, et prit un air calme et désolée - sans pour autant s'excuser. Sa mère était habituée à son manque de civilité ; elle se demanda si son air franchement désolé obtiendrait le pardon qu'elle n'osait demander. Car après tout, même si elle ne pouvait dire franchement apprécier sa famille, elle savait le mal que se donnait sa mère pour son bonheur. Et cela la touchait un peu. Avant que sa mère ait pu répliquer, elle reprit d'un ton plus calme.

    « Je sais le mal que tu te donnes. Mais tu sais également, mère, que je ne souhaites rien de cela. Me marier ? Pourquoi faire ? Cela ne fera qu'enrichir la famille de mon mari. Je ne serai pas heureuse. Tu essayes d'avoir mon bonheur, mais la vie que vous voulez m'offrir, la vie de Reira et d'Iris, ta vie ... Cela n'est pas pour moi. Elles sont heureuses, avec leurs robes, et leurs futurs maris les rendra heureuses, je pense. Mais moi, aucun homme ne peut me rendre heureuse. Je crains d'ailleurs que personne ne le puisse. »

    Elle eut un triste sourire ; et Lust réalisa que c'était la première fois qu'elle parlait aussi franchement à sa mère. Un peu gênée, elle grommela à la voix basse et s'éloigna un peu, le sentiment de proximité faisant violence et la rendant mal à l'aise. A son souvenir, Lackey était un vampire beau et noble, mais à l'égo démesuré, qui n'aspirait qu'à une chose : un statut plus important, et des richesses plus abondantes. Sa mère le savait ; mais elle devait savoir aussi qu'il était un sang pur, et n'était pas un parti à écarter à la légère.

    Tout cela, c'était en vain. Elle voulait fuir tout ça. Les responsabilités ne la concernait pas. Elle était princesse, mais seulement de titre. Elle savait que ses frères et soeurs aspiraient plus ou moins à la royauté, mais elle, elle préférait se mêler au peuple, et faire semblant de n'être rien. Et peu importe ce qu'en pensait le peuple. Trois servantes et un jardinier passèrent, voyant la reine, ils n'osèrent les observer toutes les deux ; Lust posa son regard sur les quatre silhouettes, s'arrêtant discrètement sur celles des femmes. Elle se demanda d'où lui venait ce goût si particulier pour sa propre gent. Cela ne se discutait pas. Elle ne fréquentait les hommes que pour s'amuser aux jeux de paris ou à des jeux brutaux.

    « Je fais honte à la famille. Le peuple ne me considère pas comme une Princesse. Cela devrait me blesser ; mais au fond, je n'y attache que peu d'importance. Je suis une mauvaise fille ? »

    Le ton infiniment triste qu'elle essaya de cacher perça tout de même ; elle toussota et détourna les yeux, mécontente. Néanmoins, c'était là, coincé quelque part entre sa gorge et son coeur ; cette boule d'angoisse. Pourquoi était-elle si différente de ses soeurs ? Non pas qu'elle aspirait à être pareil, mais elle s'en voulait parfois d'être ainsi.
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Anyssia Delroyetti
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A la maison. || Anyssia Vide
MessageSujet: Re: A la maison. || Anyssia   A la maison. || Anyssia EmptyMar 8 Déc - 23:14

Anyssia Regardait la servante. C'était une très jeune fille, elle ne devait être ici que depuis une dizaine de jours et on lui avait confié la charge des jardins du palais. Plutôt risqué. Quoi qu'il en soit, Anyssia ne comprenais toujours pas l'étrange fascination que semblait avoir Lust pour les jeunes filles du palais. Cherchait-elle à travers elles? Des compagnons de jeux? Ou bien voyait elle une quelconque forme de plaisir dans leurs soumissions delicate? Quoiqu'il en fut, Anyssia ne voyait pas d'un bon oeil ces début de relation morbides et contre natures. Lust ne réfléchissait-elle donc jamais? Sa position ne lui permettait pas de tels écarts de comportement. Et pourquoi semblait elle satisfaite de murmurer des mots douait aux oreilles de ces frêles jeunes filles? Quand sa fille lui demanda, Anyssia redouta de lâcher son bras. Elle la fixait intensément. Anyssia voulait lui faire confiance alors doucement, elle lâcha le poignet de Lust, lui caressant au passage une partie de l'avant bras. Elle lui parlait et toutes les informations se mélangeaient dans l'esprit d'Anyssia elle savait bien que sa fille avait raison sur tous les points mais les Lackeys, a ces Lackeys. A vrai dire, Anyssia ne savait absolument pas que Lust aimait les femmes. Elle ne l'imaginait même pas, je veux dire, que ce n'était même pas une éventuelle possibilité. Non pas qu'Anyssia fut homophobe, simplement cela n'allait pas dans le même sens que sa logique bien à elle. Elle ne le savait pas et ne le saurait probablement jamais.

"Lust...."

Au moins elle aurait essayé, mais rien n'y faisait, elle ne trouvait rien à dire à sa fille ou si peu... Après tout, elle le voyait bien, que Lust n'est pas faites pour la coure et les fanfreluches, lui faire porter une robe s'était avéré être un exercice extrêmement difficile, en fait cela avait été impossible. Jamais, elle n'avait accepté de mettre ses deux jambes dans le même passage, jeunette elle posait déjà des ultimatum "Un pantalon sinon rien!". Mais c'etati justement ce qu'Anyssia aimait chez sa fille. Ce côté sauvage. Cette façon de se démarquer des autres, et de n'avoir d'interet que pour ce qui la concerne elle. Elle aimait la façon dont sa bouche se tordais pour exprimer son desarois ou son mecontetement. Sa façon de s'enfuir a chaque fois qu'elle croyait entendre le roi ou la reine.

"Tu sais bien que tu n'a pas besoin de ça. Que la cour t'aime... Mais.

Ah! Le mais! Le mais au vertue si accomodantes, il peut ratraper toutes une situation, donner une toute autre tournure a cequ'on a entrepris, il est l'equivalent du bouton "retour en arriére"

"Si tu faisait un bon mariage... Utile, cela pourrais t'aider a être plus... Apreciée par le peuple, par ton père."

Elle regardait Lust, tendrement. Elle avait presque envie de lui dire que même si elle était mariée a un seul homme cela ne l'obligeait absolument pas à lui être fidèle. Mais il était impossible de lui dire une chose pareille, qui plus est la jeune fille n'en aurait probablement eue rien à faire. Anyssia savait qu'elle devenait pesante et insistante, elle le sentait, mais comment faire autrement? Argh.... Voilà la si froide et rude Lust qui lui lance un regard langoureux de chat apeuré. Un regard d'excuse, ayant au moins le merite d'être plus franc que certaines phrases. Emplis d'un élan de générosité, Anyssia lui pose une question, une question très simple.

"Et toi? Qu'est-ce que tu voudrais faire? Il doit bien y avoir un jeune aristocrate qui te plait non? Même de loin... A moins que tu ne sois sous le charme d'un jeune de notre peuple?"

Et pourquoi pas? La jeune fille ne passait elle pas toutes son temps libre a fuguer en dehors du château? a braver les interdictions? Quoi d'autre qu'un beau garçons langoureux et magnifique pourrait la retenir si loin de sa famille? Oui.... Quoi d'autre? En posant cette question Anyssia c'était légèrement rapprochée d'elle, elle jouait avec une des meche de cheveux de Lust tombant sur le dossier du banc en pierre. Cette proximité ne la gênait pas, d'abord parce qu'elle se considérait comme sa mère ensuite parce que... et bien les filles ne lui faisaient pas ce genre d'effet tout simplement. Lees yeux d'Anyssia etaient emplis d'un curiosité enfantine et futile proche de celles des adolescentes qui decovre que leur meilleure amie a "sauté le pas". Sa bouce etait entrouverte et dessinait un croissant rose et blanc proche de la perfection si peu commune de notre reine. En cet instant elle atait simplement resplendissante. Elle attrapa avec douceur la main de sa fille et la serra avec tendresse. Elle ne disait rien, mais le message etait clair... "Je suis et je serais toujours de ton côté". Mais tout cela n'est il pas un peu trop... Simple? Etait ce a Lust ou a Anyssia de faire des efforts?
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