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 [END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . .

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Auteur Message
Reira Delroyetti
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Damned! Encore là! *o*
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Féminin
▌NMBR MSGS : 8
▌INSCRIPTION LE : 14/12/2009

▌AGE DU PERSO : 34
▌HUMEUR : Veillante.
▌FICHE : {The Sun after de Rain-

▌TYPE/RACE : Vampire's Princess.

▌I D E N T I T Y
n a t i o n a l i t é :: Russe née Anglaise.
s e x u a l i t é :: Bisexuelle.
r e l a t i o n s ::

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MessageSujet: [END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . .   [END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . . EmptyLun 14 Déc - 4:05

    {THE SUN AFTER THE RAIN-


    Your Identity ;
    .


      [END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . . Rjdzf5
      Feat ~;
      Douce, Aimable, Froide, Délicate

      « Age : 237 ans. Mais biensûr, en apparence, elle fait beaucoup plus jeune.
      « Métier : Princesse des vampires.
      « Race : Vampire de Sang Pur.
      « Habitation : Marybelone.
      « Don/pouvoir : Étant atteinte de cécité, je peux voir selon ses désirs, au travers des yeux qui ne m’appartiennent pas. Je copie les images que voient autrui, dans mon esprit, en toute discrétion. Lorsque j’utilise mon don, j’entre dans un état de transe, immobile.
      « Armes : Une arme me serait inutile.
      « Secret:
      Spoiler:


    What do you look like? ;
    .


    La beauté séduit la chair pour obtenir la permission de passer jusqu'à l'âme. J’inspire les poètes, ma fragile beauté vous ensorcèle. Pour moi, vous quitteriez votre monde de lumières, séduits par ma chevelure dorée, davantage brillante. Pour moi, vous renonceriez à votre famille, seulement pour admirer ma frêle personne, pour espérer un jour me protéger. Fleurer cette odeur sucré, parfumé de fruits, vous charmants, pétillant votre estomac. Votre nez n’hume que la fragrance ambiante, mais votre esprit, votre cœur vous hurle de vous approchez. Il vous cri de saisir cette coiffure raffinée, vous voulez l’agiter, la faire briller encore, encore plus. Votre main se perd dans les effluves de cette mer d’opales, vous êtes prisonnier. Je vous murmure de cette voix cristalline, tellement douce, de vous retirer, de cesser ce contact. Mais, mais vous n’y arrivez pas. Votre cœur vous tient captif, éperdu de ses longs filaments de vin blanc.

    Je vous écarte de ma petite main, et vos prunelles insatiables sont, nouvellement tombés sous le charme de cette peau de neige. Cette blancheur de cygnes qui glace votre chair, et vous oblige à rompre cette palpation que nous avons ensemble. Vous frissonnez, alors que mes fins doigts reposent toujours sur votre poignet baladeur. Cette atmosphère si froide, face à cette caresse, vous chamboule. Ma coiffure si chaleureuse, lumineuse comme le soleil devient soudainement froide, sombre… Milles éclats trahis par cette chair arctique qui vous caresse. Les parcelles roses qui pigmentent ma peau vous charment. Ne suis-je pas faites porcelaine ?

    Quelques pas de reculs nous séparent, maintenant. La crainte devient votre maitresse, vous désirez toujours me protéger, mais ne voulez plus me toucher. Me briser serait tragique, mortel. La stature que je semble emprunter aux plus magnifiques bâtiments... Mais cette pensée ne cesse de vous harceler, me briserais-je comme la maison du petit cochon, si votre souffle court parvenais à mon visage serein ? Je vous observe derrière ses miroirs immobiles, dépourvue d’ombres et de lumières. Ces douces prunelles qui vous charment, et empêchent votre fuite. Vides, vous y apercevez votre effroyable reflet, piteux comme le sans abris. Me trouvez-vous étrange ? Je suis si belle mais… Vous ne réussissez pas à décerner quelle est cette excentricité perlant mes miroirs. Vous exigeriez la franchise, l’amabilité ou la froideur, dans ses faibles yeux, rien. Rien. Mes perles n’expriment qu’une vague émotion, indistincte et irrationnelle.

    Mon sourire, ne s’est-il pas éloigné ? Un rictus enchanteur qui perle le coin de mes lèvres rosâtres, immortelle beauté qui se démontre si attachante. Minces mais délicieuses, celles que vous ne gouterez jamais. Elles vous sont inaccessibles, malheureusement. Mon visage rond, aux allures pouponnes que vous aimeriez tant caresser. Votre réticence est plus forte, et me détailler de votre regard pervers est la seule option possible. Je ne peux détourner vos prunelles incertaines, qui se brulent dans mes longs cils ébènes et perdent leurs sens autour de mon doux visage de pucelle. La neige. Le cygne. Le verre. Mes pales sourcils vous démontrent une panoplie d’émotions. La tristesse, la douceur. Mes pommettes rosées me rendent encore plus attrayante, brillantes comme la glace. Mes traits parfaits et uniques s’harmonisent aussi doucement que le son du hautbois.

    Je suis la première, la dernière. Le chaud et le froid. Malgré ma cécité, je suis en harmonie avec moi-même. Toujours vêtue avec raffinement, je ne suis pas décontractée. Je suis gracieuse, chacun de mes pas se transforme en chorégraphie. Je me déplace légèrement sur les orteils, je suis délicate. Droite, ma posture impose le respect, mes mouvements fluides donnent envie de danser. Je virevolte dans l’air, l’arôme enchanteur vous attire comme un aimant mais, vous ne pouvez me toucher. Mes diamants incandescent vous fascine, mes refreinent vite vos envies.

    Ses cheveux opales qui réchauffent votre cœur. Cette chair glaciale qui vous effraie. Pour terminer, mes yeux si frasques que vous ne frissonnez. Votre cœur ne cesse toujours pas de hurler « Touche-la ! » et votre corps s’époumone le contraire. Délicate telle du verre, saurez-vus résister à la Tentation ? Je ne suis la débauche qui se nourrit et se plaint. Je ne suis pas la catin du diable, ni sa femme. Je suis celle qui berce votre esprit frivole, qui transforme le métal en or. Je suis belle Ô mortels, comme un rêve de pierre.

    What did you expect? ;
    .



    Mon cœur est empli de cette gratitude, celle qui caresse votre peau et berce votre esprit. Mon âme charitable vous accueille à bras ouvert. Je vous sers tendrement contre moi, caressant votre fine chevelure. Je chante de cette voix si délicieuse, ma présence vous rassure, éloigne tous vos traquas. Mon rire fluet vous emmène dans un monde dépourvu de péché. Je suis la patience, la vertu. Vos sanglots son bruyants, vos larmes perlent l’ourlet de mon corsage. La culpabilité vous ronge, vous ne désirez pas salir ma royale splendeur, ce serait… criminel. Vous voulez vous éloigner, pour cacher vos traquas mais l’attraction que je possède est plus forte. Vos bras m’enserrent délicatement, vos tremblements me bousculent. Je devrais être exaspéré par un tel comportement, quémander votre sortie de salle. Mais je reste silencieuse, effleurant votre frêle tête puis, murmurant de réconfortantes paroles à votre oreille meurtrie. Vous n’êtes pas mauvais. Vous êtes un bel homme. Vous êtes bon. Mes compliments se multiplient, aisément dicté à votre esprit perturbé.

    Finalement, quelques mètres nous séparent de nouveau. Qu’ais-je fais ? Semblais-je si hypocrite ? Je n’ai ni la tête à la fourberie, et je n’ai rien contre vous. Alors pourquoi, dites-moi pourquoi serais-je une perfide femme ? Je vous couve de se regard vide, de mon sourire chaleureux. Je ne vous juge pas par généralité, mais individuellement. J’apprends chacun de vous, j’aime vous connaître. Ma mémoire est ferme, rien ne m’échappe. Votre prénom, le caractère de votre troisième fille. Votre thé préféré et même la tenue favorite de votre aimée. Je n’use point de sophisme, ni de jugement particulier. J’aime vous conseiller gratuitement et vous offrir hospitalité. Princesse ne rime pas avec arrogance et matérialiste, car sachez que je ne suis point une « pourrie gâtée », comme vous seriez porté à dire. Je suis plutôt placide, j’ai de nombreux devoir dont celui d’aider mon peuple. Le rôle d’une princesse est d’aider les autres. Si je ne puis raconter une fable à votre nourrisson en pleure et le consoler ou vous offrir logis durant les jours froids. Si je ne puis vous nourrir, admirer le sourire sur votre visage ou rendre autrui heureux alors, je ne mérite pas d’être appelé princesse. C’est un rôle qui, même s’il semble léger, me tient particulièrement à cœur.

    Je tends alors ma main, et vous la prenez avec moins de réticences. Mes gestes sont justes, et vous savez au fond de vous que je dis la vérité, que je ne peux mentir. La taciturnité est également l’une de mes valeurs. Lorsque le silence est imposé, je fais preuve de respect. J’accepte le bruit en toute paix, mais je préfère davantage le calme et la sérénité. Peut être mes propos vous semblent utopiques, mais moi j’apprécie la conscience que j’apporte aux gens. La quiétude dont je fais preuve, est imparable lors des situations de crises. Je sais que cette hiérarchie transformera le monde en dispotie, mais je tiens, je ne lâcherai point. Même si je semble austère lors de danger, s’il vous plait, ne me confondez pas avec un être sans cœur. Lorsqu’autrui est mal, je souffre avec lui. Si vous êtes inquiet, vous ne pourrez me cacher ce sentiment, car je fais preuve de beaucoup d’empathie à l’égard des autres. Je ressens chaque parcelle émotive de mon entourage. Vos frissons, vos rires, ils me parviennent comme une brise printanière. Je suis fine, particulièrement délicate avec vos dires. Même les paroles d’un fou, me sont importantes, il peut, il doit énoncer son opinion.

    Naïve ? Oui, peut être avez-vous raison… Que je sois bienveillante ainsi, avec n’importe qui, cela me mènera peut être à ma perte, qui sait ? Quoi, comment ? Même si je prends soin, m’occupe tendrement de votre ennemis, vous désirez que je reste à vos côtés ? N’ayez crainte, je ne compte pas fuguer, si ce n’est que pour aider plusieurs personnes. Vous me serrez à nous entre vos bras forts, mais vos tremblements ont cessés. Aurais-je réussis à satisfaire votre crainte ? Je ne peux vous blesser, c’est un fait. Je caresse la chevelure de la même façon, avec se jeune pauvre, et ce vieux riche, comme je choie la vôtre. Je souris, et un faible gloussement m’échappe. Je ne vous abandonnerez point, et ma porte vous sera toujours ouverte. Si vous avez besoin de moi, mais que vous ne m’appréciez pas, je serai là. Je suis une fleur sempiternelle dont la grâce ne mourra jamais.


    Who are you? ;
    .


    « Prénom/Pseudo: Lesly
    « Age: 15 ans.
    « Comment avez vous connu le forum? Par partenariat. Puis par « bouche à oreilles ».
    « Suggestion d'amélioration ou autres: Il manque un mot, parfois, vraiment pas souvent… Je me perds alors dans les dédales du paragraphe pour ensuite savoir, par logique et intelligence, qu’elle était ce supposé mot disparu. Et je trouve que la couleur pour les sorcières, et celle pour la fondatrice, se ressemblent beaucoup. Mais j’aime cette couleur ♥️.
    « As-tu quelques chose à ajouter?: Il ya des papillons qui virevoltent dans ma tête. Mais shut~ Si vous faites trop de bruit, ils vont s’envoler.



Dernière édition par Reira Delroyetti le Jeu 17 Déc - 3:53, édité 11 fois
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Reira Delroyetti
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MessageSujet: Re: [END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . .   [END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . . EmptyLun 14 Déc - 4:13



    You are not supposed to know... ;
    .


    1818. Londres. Hiver.
    « Дорогая, дорогая. Скажи мне, какой твой любимый цвет ? »

    Je suis de la caste des boyards. Fille de Christophe de Lieven. Je suis la princesse de Lieven.

    La jeune fille aux cheveux de vin blanc courrait. Ensachée dans son manteau immaculé, ses minces mèches brillantes voletaient sur son visage alors que le vent dur jouait contre elle. Ses prunelles innocentes chatoyaient vers l’immense porte de la cours. Celle-ci s’élevait très haut, touchait presque le ciel ! Argentée et ornée de divers arabesques, elle s’entrouvrait avec flegme, laissant entrer un large inconnu vêtu de sombre délavé. L’enfant riait, courant toujours dans sa direction. Ses petits pieds chaussés de bottes blanches se levaient très haut, pour ne pas trébucher dans la neige. Mais malheur à elle, la jeune pucelle oscilla, puis s’écrasa contre le sol glacé. Dans un petit cri de stupéfaction, elle était atterrie nez premier contre la neige. Elle agita ses petites jambes en l’air, bougeant les bras, elle était coincée. Un garde, grand, fort et surtout, sensible, quitta son poste un instant pour secourir la jeune princesse ne détresse. Il l’attrapa doucement par les épaules et la souleva pour la déposer sur ses pieds. La jeune fille affichait une mine boudeuse, lèvre inférieur retroussée. L’homme retira ses gants et essuya le visage de la petite qui était couvert de neige.

    « Spassiba ! » Murmura-t-elle, enjouée, avant de continuer sa course vers la porte.

    L’inconnu s’approcha d’elle, ouvrant les bras pour accueillir la petite. Celle-ci s’engouffra dans son manteau puis gloussa. Ses petit bras faisaient à peine le tour du monsieur, tellement elle était petite. La jeune fille attrapa la main de l’étrange inconnu puis l’entraina jusqu’à sa maison, son manoir. Elle l’appelait : Viens ! Viens ! Et il la suivait, souriant timidement. Les gardes lui envoyèrent un signe de tête respectueux, puis ouvrirent l’immense porte d’entrée, qui déboucha dans un hall au couleur chaude. L’enfant fit à peine quelques pas sur le carrelage luisant qu’une vieille dame accourue à ses côtés avec une serviette, la réprimandant.


    « Oh ! Mais qu’avez-vous fait Missie ? »

    « Tombée dans la neige ! »

    La gouvernante soupira, cette gamine était incurable. Toujours naïve, courant de droite à gauche sans se soucier de ses belles grandes robes, et de sa santé elle-même. Remarquant le large homme se tenant près de la jeune fille, la bonne s’inclina, tout en épongea le front de sa protégée. Cet inconnu ; Christophe Lieven en personne, père de la gamine. Cela faisait plusieurs jours qu’il était absent, et la princesse c’était terriblement ennuyée de lui.

    « Colloq ! Regarde, j’ai fais un beau dessin pour toi ! »

    Christophe Lieven ria, avec sa pucelle. Ayant abandonné leur manteau aux domestiques, ils avaient montés les nombreuses escaliers, puis marcher jusqu’à la « salle de jeux » de la petite princesse. Elle fit signe à son papa de s’asseoir sur le divan, puis fila à son bureau en bois sombre. Elle déplaça quelques feuilles, plusieurs crayons, et en leva une particulièrement colorée d’entre les dizaines trônant la table. Elle revient vers son père, puis lui tendis, toute heureuse. D’une douce poigne, il prit l’esquisse entre ses mains puis la détailla un moment. Pour une jeune fille de cinq ans, elle avait beaucoup de talents. Non, pas seulement que ses formes étaient bien faites, des millions de couleurs dissipées partout, mais elle était très douée. Malgré son caractère enjoué et débordant d’énergie, la demoiselle était intelligente, et très chevronnée. Déjà, à se si jeune âge, elle avait plusieurs maitrise, parlait diverses langues telle l’anglais, le russe, le français et le mandarin. Jeune russe née en Angleterre, elle était une fierté pour ses parents, Dorothea et Christophe Lieven. Il était particulièrement fier de sa fille dont il vantait les aptitudes. Déjà, à cinq ans, elle jouait du violon, puis de la clarinette. N’était-elle pas prodigieuse ? Lorsqu’autrui voulait lui apprendre quelque chose de nouveau, elle devenait soudainement si attentive que cela pouvait paraître effrayant. Elle avait soif de connaissance, elle voulait toujours tout savoir.


    1831. Londres. Été.
    « Я не люблю кровь, но я благотворительности. Разделяете ли вы ? »

    Je suis une prisonnière. Orpheline. Je suis seule.


    Un homme d’une trentaine d’années, portrait à son bras une dame bien plus jeune, aussi immaculé qu’un ange. Il lui dévoilait de nombreuses anecdotes, et la demoiselle, souriait, riait de bon cœur avec lui lorsque le temps était venu. Il s’immobilisa subitement, fixant une ombre suspecte qui se reflétait devant eux. La jeune femme enfouit son visage de porcelaine contre le manteau de son fiancé, apeurée. Il caressa sa tête bouclé, susurrant quelques mots qui se voulait rassurant, autant pour la dame, que pour lui. D’un pas courageux, mais précautionneux, il commença à s’avancer, d’un pas, puis un second. L’ombre, ce n’était qu’une silhouette après tout ! Mais pourquoi le jeune couple était-il si inquiet à se propos ? Intuition, sans doute. Cette tache noire sur le mur en brique incarnat, restait immobile, comme si elle les attendait. Le français continua sa marche, mal assuré, mais désirant séduire sa belle avec des actes de bravoures. Il fit signe à la jeune fille de rester derrière, alors qu’il s’avançait encore, puis tourna le mur pour disparaître des yeux céruléens de la pucelle. Son regard se porta sur le mur ombragé, la scène défila comme une pièce d’ombres chinoises. L’un s’approcha de l’autre, l’autre attaqua le premier puis… Puis plus rien, la jeune fille avait fermé les yeux. En faite, elle était déjà partie, courant dans cette sinueuse et malveillante rue. Rien à faire, elle n’échappera pas à cette ombre… Se monstre, elle craignait. Pour la première fois, elle avait peur de mourir.

    Elle poussa un cri de surprise, lorsqu’on lui agrippa l’épaule. D’un réflex futile, elle se jeta sur le sol et se roula en boule, la tête camouflé dans le tissu diaphane de sa robe immaculée. Mort… Mort… Mort… Elle ne pensait plus qu’à cela. La Princesse de Lieven s’éteindrait-elle aujourd’hui ? En cette nuit frivole, par un inconnu pour une raison inconnue elle-même. Elle sanglota, accroupie dans son coin. Elle sentit une main caressa son épaule, puis remonter dans sa chevelure de vin. La petite fut agrippée par la taille puis soulevée. Toujours les yeux clos, murmurant quelque chose d’apaisant, elle se laissa trainer sans rien dire. L’inconnu la tenait en fiancé, lorsqu’elle décida se regarder autour d’elle. Sombre, tout était très noir. La princesse était emplie de fatigue, mais elle était extrêmement craintive. Que… Que lui arrivait-il ? Sa mâchoire commença à trembler, puis elle tenta d’articuler des mots. Des sons inaudibles, qui ne voulaient rien dire, du moins, aux yeux de l’homme.


    « A… S’il… Qui… Eu… Mor… »

    « Shut shut ! »

    Puis celui-ci, disant ses mots dans une pointe d’ironie, baisa le front de la dame. Sans attendre une seconde, elle tomba inconsciente. Elle ignorait qu’elle s’apprêtait à devenir un délicieux dessert. Comment l’aurait-elle su ? Pauvre Princesse de Lieven, ses parents l’ont tellement cherché… Sans la retrouver, d’ailleurs. Ils sont retournés en Russie trois ans plus tard, sans leur précieuse et miraculeuse jeune fille. Celle qui était particulièrement intelligente, prometteuse. Néanmoins, son fiancé fut retrouvé, vidé de son sang, dans une rue mal fréquenté de Londres. Où était la fille ? Nul ne le sait. Passé dans un autre monde, qui sait ?


    1833. L’Underground de Londres. Hiver.
    « Некоторые из них повезло родиться. Вы родились повезло. Вы не боитесь темноты ? »

    Je suis dans la royauté. Fille de Noah Delroyetti. Je suis la princesse des vampires.


    Lorsque je me réveillai, j’étais toute secouée. J’étais plongé dans une obscurité totale. Étendue dans un immense lit, je me refusai à bouger. Toutefois, je portai une main sur ma tête, elle était douloureuse. Avais-je été ivre à se point ? Il me semblait ne pas avoir bu, sinon très peu. Je connaissais mes limites, et n’appréciais pas l’alcool. Je portai vivement mes mains contre mon corps, touchant ma poitrine. Je descendis tranquillement, caressant de valeureuses étoffes. J’étais toute vêtue, mais je portai des vêtements qui m’étaient inconnus. Quelqu’un avait changé mes vêtements de la veille, pour que j’enfile une mince robe de nuit. Je secouai la tête, totalement bouleversée. J’avais froid, et plongeai d’avantage sous la couette. Mes prunelles mordorées étaient grandes ouvertes, mais je ne distinguai rien. Où étais-je ? Les paupières closes, je massai inlassablement mes tempes. Le royaume des morts était-il à se point frasque ? Où serais-je donc en Enfer… Marmonnant pour moi-même, je fus surprise lorsque l’on me toucha. Je me levai sur le matelas, puis recula de nombreux pas. Mes pupilles étaient agitées, cherchant passablement un point de lumière. Mes doigts curieux empoignèrent un objet ayant la forme d’un tout petit tabouret, puis je le lançai à bout de bras. Malgré la pénombre, je l’entendis heurter un mur.

    « Calmez-vous ! »


    « Où suis-je ? Pourquoi n’y a-t-il point de lumière ? »

    « Peut être que si vous aviez évité de projeter le cierge. »

    J’hochai la tête, incrédule. Il n’y avait pas de chandelier. Mes membres ne cessaient de trembler, même ma voix se cassait dans une multitude de gémissements et de respirations saccadées. J’entendais les battements de mon cœur résonner, et quelques chuchotements. Je m’affalai à genoux, désespérée. Je sanglotai de nouveau, le visage perdu entre les couvertures tissées d’un doux satin, de très bonne qualité. Un froissement de tissu parvint à mes oreilles, alors que je retins mes larmes contre le tissu. Je m’ébranlai un moment quand on me caressa la tête. C’était une main forte, probablement celle d’un homme. Dépourvue de violence, selon moi, mais j’avais tout de même peur. Je frémis encore, toujours. Je daignai lever la tête, pour n’apercevoir que du noir encore, toujours. Je levai une main, puis la deuxième pour la poser sur un torse. Mes doigt glissèrent jusqu’à la nuque puis se stoppèrent sur le visage. Une trentaine d’année, sournois. Enfin, c’était ce que je croyais. Je n’étais plus sûre de rien. Je me posai tellement de questions ; Où étais-je ? Pourquoi ? Comment ? Des questions existentielles qui n’auront probablement aucune réponse. J’écoutai et l’inconnu gloussa, amusé par mon comportement. J’exprimai un air incrédule, derrière les longues mèches immaculées et mes prunelles incandescentes.

    « La pièce est bien éclairée… Vous devriez être apte à voir. Seriez-vous aveugle mademoiselle ? »

    « Euh… Non ! Je… »

    Je pliai mes jambes en tailleur et déposai mes paumes contre ma tête blonde. Je clignai un nombre incalculable de fois, tournai la tête pour apercevoir quelque chose. Rien. Que du noir… Toujours aussi sombre et froid. Je débutai à greloté de plus belle. Je suis aveugle ! Dans ma faible respiration, mon souffle était sectionné, L’homme effleura mon dos, bienveillant. Semblant deviné mes nombreux questionnement, il prit un moment de son temps qui semblait précieux pour tout m’expliquer. J’en fus choquée mais… Aurais-je réellement pu obtenir une meilleure condition ? Moi qui croyais avoir eu la chance de naitre depuis mon escapade dans les rues… Maintenant je sais que je suis née chanceuse. Instruite, bien éduquée, j’étais la parfaite promise.


    1913. Marybelone. ???
    « Древнее дерево еще более величественной, чем просто стреляют. Разве вы не хотите, чтобы расти со мно й? »

    Je suis une centenaire. Fille d’Anyssia Delroyetti. Je suis la préférée du peuple.

    Tout au fond de la forêt au pied d'une montagne
    Une maison était habitée par une sorcière aux cheveux bleus
    La sorcière était très belle
    Chaque personne était amoureux à sa vue
    Une voix si douce, une fois entendu, elle vous captive.
    Tout au fond de la forêt au pied d'une montagne
    Tout le monde reste ici, personne ne rentre à la maison.

    Tout au fond de la forêt au pied d'une Montagne
    J'ai rencontré une sorcière aux cheveux bleus
    La sorcière était très belle.
    Je suis tombé amoureux d'elle, à sa vue.
    Quand c'était ?Je ne peux m'en rappeler
    J'entendais sa douce voix comme toujours
    Je ne peux probablement plus jamais rentrer à la maison

    Tout au fond de la forêt au pied d'une Montagne
    Je suis juste une personne qui vie seule
    Parfois des gens viennent me visiter
    Mais aucun d'eux n'est vivant
    Ne sachant pas qu'ils sont morts, ils ont perdu leurs chemins
    Tout au fond de la forêt au pied d'une Montagne
    Aujourd'hui je chante, seule, une chanson


    Dans l’immense cours, jardin aux mille fleurs et rose chatoyantes, dansait une jeune princesse. Gracieusement vêtue de tissu royaux, une magnifique robe blanche comme la neige, chaussée d’escarpin finement dessinés. Un air joyeux était joué par quelques musiciens en retraits, absorbés à la fois par leur partition, que la jeune fille qui dansait affablement. Qui ? Reira, sang pur, cent ans aujourd’hui. En cette belle nuit éclairée, elle fêtait son anniversaire, seule. Douce et aimable, gracile comme une ballerine. Quelques vampires nobles c’étaient arrêter pour l’observer. Ils murmuraient entre eux, s’échangeant quelques mots, rumeurs et anecdotes. La jeune russe les écoutait, d’une oreille distraite. Ses prunelles étaient maudites, mais son ouïe inégalable. Elle entendait chaque chuchotement, les gazouillements d’oiseaux nocturnes ne lui échappèrent point. À chaque pas qu’elle posait sur le sol, les vibrations de celui-ci résonnait dans son corps. Il y avait trois hommes nobles à la droite. Une charmante servante derrière, transportant un panier. Les musiciens continuaient de jouer alors que, les yeux clos, la princesse bougeait à leur rythme mystérieux. Elle valsait, ignorant les personnes l’entourant. C’était son anniversaire, mais la demoiselle agissait comme s’il s’agissait d’un jour ordinaire. La russe c’était éclipsée, subtilement, pour s’enfuir dans le jardin et danser, seule. Néanmoins, l’habitation semblait toujours aussi habitée, et ce fut la reine elle-même qui vint cueillir sa fille. Tous se dispersèrent, ne voulant pas être tenu responsable du rare égarement de comportement de Reira.

    Sans ajouter un mot, elle suivit Anyssia à l’intérieur. La soviet ne voulait pas une anniversaire, elle ne désirait pas être fêtée. Elle ne considérait pas sa naissance comme un fait important. Parfois, la princesse semblait se contredire dans ses paroles. La reine se souvint alors, que sa fille ait un jour dit de l’un de ses frères ; « Sont anniversaire est important ! Et je désire lui offrir un magnifique présent pour le remercier d’être avec nous… » Ce sentiment n’était cependant point réciproque lorsqu’il s’agissait de celle qui l’avait dictée. Pourquoi ? Reira appréciait davantage son entourage que sa propre personne. Née humaine, transformée en vampire, sang pur de surcroit, par une quelconque chance divine. Sa cécité lui a permis de devenir particulièrement empathique. Elle se posait de nombreuses questions sur autrui ; « Était-il heureux ? Devrais-je faire cela ? Serait-il juste de… » C’était une jeune fille demandée, sa bienveillance était une qualité qu’aimait le peuple, mais certains voyaient encore de la sournoisement dans ses gestes, ou une simple naïveté.

    Une rumeur à, un jour, circulée, disant qu’elle aurait refusé une invitation d’un prétendant, vampire de la plus haute caste suite à la famille royale, pour aider une créature malpropre et sans importance, un loup-garou, semblait-il. D’autre murmure qu’il s’agirait d’une chimère, ou d’un démon en pleur. Néanmoins, pour une vile créature disait-on, elle aurait refusé de prendre le thé. La princesse serait partie sans garde, dans la dangereuse forêt, pour porter son aide. Par la victime et sa famille, elle en fut grandement remerciée mais… Le prétendant la trouva frivole, soupçonnant une secrète relation et Anyssia la sermonna un moment. Reira dit alors, d’une voix ferme et déterminée ;


    « Je vois le peuple, comme une mère voit ses enfants. Si l’un d’eux est blessé, je me sens le besoin de le veiller. »

    Voila un concept que la reine comprenait. Mature et talentueuse, elle rêvait cependant de retourner là-haut, redécouvrir la belle Londres et y faire carrière en tant que musicienne. Désire secret qui n’avait probablement aucune chance de se produire.


    [La famille Lieven à vraiment existée, ainsi que Christophe et Dorothea qui ont trainés à Londres durant plusieurs années. Il se peut que des évènements ne concordent pas, c’est normal. Eh oui je sais que les comportements sont improbables, ou incohérents, mais j'ai écris ainsi, alors bon.] [J’ai fais l’histoire à la va-vite, mais je manquais d’idée, et de motivation je dois l’avouer…. Uwu J’en suis pas fière, mais je n’ai pas l’habitude de jouer des personnages si gentils et attentionnés, c’est une première èwé Et je vais surmonter se défi !]


Dernière édition par Reira Delroyetti le Jeu 17 Déc - 3:09, édité 6 fois
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Sangrienta Noche
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I'm a Master of Justice x)
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Masculin
▌NMBR MSGS : 90
▌INSCRIPTION LE : 29/11/2009

▌AGE DU PERSO : 35
▌HUMEUR : » Changeante _ •
▌FICHE : » https://tears-n-heaven.forumactif.org/fiches-acceptees-f39/i-ll-bite-you-to-death-100--t26.htm#51

▌TYPE/RACE : » Lycanthrope _ ×

▌I D E N T I T Y
n a t i o n a l i t é :: » Espagnole _ +
s e x u a l i t é :: » Give me a pussy...
r e l a t i o n s ::

[END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . . Vide
MessageSujet: Re: [END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . .   [END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . . EmptyLun 14 Déc - 18:12

    Bienvenida. ~ * S'incline. *
    Lesly, très joli prénom... * Se redresse. *
    Tant qu'à faire, ayant lu les descriptions, je tiens à dire qu'il y a quelques fautes d'accord et de grammaire. Comme « ses » au lieu de « ces ». Enfin bon, vous le verrez par vous même.
    Passez un agréable moment parmi nous et amusez vous bien. »
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Reira Delroyetti
Reira Delroyetti
Damned! Encore là! *o*
Damned! Encore là! *o*


Féminin
▌NMBR MSGS : 8
▌INSCRIPTION LE : 14/12/2009

▌AGE DU PERSO : 34
▌HUMEUR : Veillante.
▌FICHE : {The Sun after de Rain-

▌TYPE/RACE : Vampire's Princess.

▌I D E N T I T Y
n a t i o n a l i t é :: Russe née Anglaise.
s e x u a l i t é :: Bisexuelle.
r e l a t i o n s ::

[END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . . Vide
MessageSujet: Re: [END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . .   [END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . . EmptyJeu 17 Déc - 3:11

Ah mah gaddess ! J'ai terminé mais c'est totalement pourri ! *va se pendre après la selle de son étalon*
J'sais, y'a plusieurs aspects qui sont embrouiiiiillléés, mais c'est pour garder le mystère de la petite Reira ;P
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Sangrienta Noche
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Masculin
▌NMBR MSGS : 90
▌INSCRIPTION LE : 29/11/2009

▌AGE DU PERSO : 35
▌HUMEUR : » Changeante _ •
▌FICHE : » https://tears-n-heaven.forumactif.org/fiches-acceptees-f39/i-ll-bite-you-to-death-100--t26.htm#51

▌TYPE/RACE : » Lycanthrope _ ×

▌I D E N T I T Y
n a t i o n a l i t é :: » Espagnole _ +
s e x u a l i t é :: » Give me a pussy...
r e l a t i o n s ::

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MessageSujet: Re: [END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . .   [END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . . EmptyJeu 17 Déc - 18:00

    Veo. Il est vrai que c'est un peu confus par moment, mais cela reste plus ou moins compréhensible. Maigres sont les fautes mais il en reste quelques unes. Enfin, comme on dit, personne n'est parfait.
    Je valide, je suis d'humeur en ce jour. Bon séjour parmi nous ; Ravens s'occupera de la couleur et du rang lorsqu'elle sera de retour. ~
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MessageSujet: Re: [END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . .   [END.] ⩜ {Reira Delroyetti~ I was dreaming of. . . Empty

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