Your Identity ;

flegmatique froide ambitieuse inébranlable

« Age : 16 ans en apparence « Métier : écrivain à ses heures perdues... « Race : Sorcière « Habitation : Underground ; Marybelone « Don/pouvoir : Magie bleue, fait passer un individu de la mélancolie, la tristesse à la joie en un seul regard et réciproquement. Remarque faite, il a plus de pouvoir sur les personnes qui lui sont inconnues. « Armes : Une hache, prénommée Amaterasu, qui l'accompagne dans tous ses déplacements. « Secret: Spoiler:

What do you look like? ;


"Elle est belle c'est un fait. Des courbes dignes d'un mannequin, une peau veloutée et une grâce... Le problème ? C'est une vitrine, juste de quoi attirer le regard. Puisqu'ensuite on découvre une véritable méduse aux regards de pierre..."

Voilà la description donnée par un des amis masculins. Il est vrai qu'on ne peut le nier : elle a tout pour plaire. Sa silhouette aux mensurations idylliques (90/58/85) charme beaucoup d'hommes même si généralement, elle n'est pas assez mise en valeur. Pendant longtemps, son éducation exigeait une certaine pudeur qu'elle a gardée en grandissant. Elle possède de longues jambes entretenues par des heures et des heures de natation, son sport de prédilection avec l'équitation. Son visage harmonieux, de part des traits, fins ne manque pas de beauté, même au naturel : une peau de pêche, porcelaine et sans aucune imperfection encadre de grands yeux chocolat ainsi qu'une petite bouche semblable aux pétales de roses à peine sortis. Ses cheveux dorés, légués par sa mère, ont été coupés singulièrement, donnant une élégance étonnante.

Son style vestimentaire ? Féminité et classe. De nombreuses robes aux couleurs de l'arc en ciel et aux motifs toujours différents agrémentent sa garde robe remplies des jupes serrées ou évasées, de chemisiers d'une autre époque et de chaussures spécialement crées pour elle. Adepte des bijoux, il n'est pas rare de la voir arborer des bracelets fins, boucles d'oreilles ailées, alliances sans pour autant être mariée. Quelques signes particuliers : une tâche de naissance sur la fesse droite ainsi qu'une cicatrice résultant d'une mauvaise chute à cheval au poignet gauche.

What did you expect? ;


A l'image d'une statue antique, Miko est belle mais de marbre, froide et impénétrable. Sa personnalité s'édifie dans un mouvement de retrait sur elle-même, de concentration qui écarte d'office tout effort d'extériorisation. Il lui est facile et naturel de s'isoler, de fuir le monde : c'est une sorte de système défense contre l'extérieur, beaucoup trop agité à son goût. Elle ne vit pas au-dehors et ne sort de ses gonds que par contraintes circonstancielles ou manifestations spectaculaires. Cependant, en réalité, cette introvertie cache derrière cette barrière une hypersensibilité qui la rend terriblement vulnérable aux yeux des autres à ses yeux. Elle use de tous ces stratagèmes uniquement pour sa "survie" au risque de paraître hautaine et fermée comme une huître.

Avec cette apparence, elle acquière par la même occasion un sang-froid à toutes épreuves, une objectivité sans faille : lorsqu'elle arrive dans une impasse, il lui suffit de rationaliser la situation, d'y élaborer une logique pour en retirer une solution efficace. De même, quand Kumi se pose un but à atteindre, pas question de changer d'avis : elle fera tout ce qui est dans son possible pour y parvenir et cela avec une constance remarquable. Solide comme un roc pour son entourage, ce dernier apprécie son soutien et sa présence que ce soit dans les bons toutefois également durant les mauvais moments. Un des seuls traits de caractère qui lui soit quelque peu profitable demeure sa volonté de puissance, son orgueil de domination. Désireuse d'aller le plus haut dans la société, elle fait souvent preuve de diplomatie, d'un langage hypocrite pour arriver à séduire son interlocuteur, homme ou femme.

Car si l'amour et l'amitié reste dernières du classement de ses priorités, la condition sociale empiète sur toutes les autres : elle préfère sacrifier un membre de sa connaissance pour obtenir un métier plus confortable. Cela explique sans conteste le néant de sa vie sentimentale et affective. Elle garde très peu d'amis, qui n'en sont d'ailleurs pas vraiment, dont la relation est basée sur celle d'un profit réciproque. Ses amants demeurent certes nombreux, la demoiselle n'étant pas repoussante, cependant pas le moindre amour sincère à l'horizon. Difficile de l'aimer vu son caractère arctique...

Notons dans cette partie qu'il existe deux choses qui ne collent absolument pas avec la description ci-dessus : sa phobie et son amour des lettres. Même si elle essaie d'être toujours seule lors de ses crises de panique, fait totalement aléatoire, son comportement délirant n'en reste pas moins affolant : on pourrait le situer entre celui d'une enfant torturée et d'un psychopathe après avoir assouvis ses besoins infernaux. Pour ce qui est de l'écriture, c'est l'unique action qui puisse la rendre un tant soit peu humaine : sourire, rire, pleurer... ces émotions la submergent les unes après les autres lorsqu'elle écrit, passion qui est depuis deux ans son métier.

You are not supposed to know... ;


Souvent l'on me demande pourquoi suis-je ainsi. Pourquoi suis-je incapable de sentir la moindre parcelle d'empathie ou encore de donner autre chose qu'un regard glacial lorsque l'on m'adresse la parole. L'unique réponse à mon caractère des plus antipathiques demeure mon histoire, celle qui a formé l'être que je suis désormais. Personne ne la connait réellement, car la plupart des antagonistes sont aujourd'hui morts, dans l'incapacité de parler ou tout simplement au courant que d'une certaine partie. Cependant, pour vous, je vais faire une exception et vous raconter l'intégralité sans mensonges ni litotes : préparez-vous au pire...



"Je dirais de mon enfance qu'elle fut plutôt calme et sans débordement. Mon père, directeur d'une multinationale, s'occupait de moi à distance avec les vingt-quatre gouvernantes chargées de mon éducation, chacune ayant une fonction bien définie : histoire, art, entretien corporel, jardinage, informatique... Je voyais mon géniteur généralement le jour de mon anniversaire, le sien et celui de ma mère ainsi qu'aux fêtes telles que Noël et jour de l'an. Cela ne me dérangeait pas, je savais pertinemment que son travail entretenait la richesse dans laquelle je grandissais.

Néanmoins, je cautionnais plus le comportement de ma génitrice, maîtresse d'école, mais surement pas de son propre foyer. Bien qu'ayant un travail peu contraignant, elle demeurait aussi présente dans ma vie que son époux. Etant enfant, je croyais qu'elle ne m'aimait pas et je faisais donc tout ce qui était dans mon possible pour inverser la tendance : j'avais les meilleures notes à l'école, de nombreuses coupes en sport et beaucoup de compliments dans les matières artistiques. Toutefois, je remarquais très vite qu'elle restait toujours aussi inaccessible et je fus fixée sur les raisons en écoutant aux portes.

- Madame, Kumiko-sama a été félicité par le directeur en personne. Elle est première de son école.
- Et alors. Dîtes cela à son père. Je m'en moque complètement, ce n'est pas ma fille après tout.

Eh oui, à l'âge de neuf ans, j'appris enfin la véritable raison de ce rejet maternel. Mon père était bien mon père cependant ma mère n'était qu'une figure de substitution. La véritable devait surement m'avoir abandonné à la naissance contre un peu d'argent, sans doute demeurait-elle comme la mère d'une de mes amies de l'époque, caissière le jour et femme de plaisir la nuit. Suite à cette révélation, je décidais de ne plus chercher son approbation et mon innocence avait dès alors perdu un peu de terrain. Je continuais donc à grandir avec grâce, intelligence et gentillesse. En effet, je possédais dans ma jeunesse une personnalité absolument adorable : souriante, pleine d'énergie, généreuse, extravertie, coquine envers le sexe opposé...Tout cela dura encore cinq ans. Cinq belles années remplies d'amour et d'amitié. Je suis entrée dans l'adolescence par une porte dorée qui se referma dans les mois qui suivirent.

Le premier évènement qui chamboula ce quotidien de rêve fut l'accident de voiture que je subis avec mes deux parents. Par chance, je n'eus qu'une grosse hémorragie, car dormant à l'arrière du véhicule, je n'eus pas de fractures trop importantes. Malgré tout, il eut une petite complication, mon groupe sanguin restait unique dans ma famille et personne ne pouvait transfuser le sien. Je rejetais même le sang provenant de leur banque et mes grands-parents paternels durent prendre la décision la plus dure de toute leur existence. Appeler ma mère biologique, laquelle détenait le même groupe sanguin. Ils avaient gardé le contact depuis ma naissance pour la bonne raison qu'ils la payaient régulièrement pour la réduire au silence et l'empêcher de venir me voir. Néanmoins, n'ayant pas le choix, ils durent la contacter et elle, qui attendait ce moment surement depuis des années, accourut à mon chevet pour m'offrir son sang.

Elle était magnifique, ma mère. Elle l'est toujours d'ailleurs. Une immense chevelure blonde et des yeux, captivant d'un bleu envoûtant. Entrant dans la pièce, la première chose que je remarquais fut cette robe blanche, lunaire même, qui me donna tout de suite une très bonne impression d'elle. La jeune femme ferma la porte de ma chambre à clé, s'assit près de mon lit et m'avoua la vérité sur son absence. Sorcière et amoureuse, elle n'avait appris à mon père sa condition qu'à ma naissance. Celui-ci l'avais alors rejeté et payé pour qu'elle disparaisse à jamais de ma vie. Elle m'aimait et ne voulait plus être séparée de moi. J'allais lui demander la nature de ce fameux pouvoir et s'il existait une possibilité pour que j'en ai hérité, tout comme son groupe sanguin quand un médecin demanda à me voir pour m'annoncer avec tristesse que ma belle-mère, qui était au volant, était morte des séquelles de l'accident. Je pleurais pour cette femme qui me traitait avec tellement d'indifférence quand il déclara que mon père, quant à lui, était bel et bien vivant mais amnésique et qu'il se croyait encore avec ma déesse de mère, trois mois avant son accouchement.

Afin de ne pas réitérer les erreurs du passé, celle-ci décida de prendre la suite des évènements en charge. Nous allâmes habiter dans la demeure des sorcières de magie bleue : son pouvoir était - je l'appris par la suite - absorber les sentiments d'une personne par le regard, il lui suffisait de quelques secondes pour qu'un homme énervé ne ressente plus rien du tout envers qui que ce soit. Un retour momentané à l'état neutre donc. Elle ne révéla pas une seconde fois son pouvoir à mon père et lui raconta une sorte d'histoire légèrement modifiée. Cette nouvelle vie restait agréable jusqu'à cette nuit de décembre, à la veille du réveillon, où mon cœur perdit tout amour envers autrui.

Tard dans la soirée, je sortais pour chercher une bouteille d'eau quand deux hommes m'attaquèrent par derrière et m'immobilisèrent rapidement. Durant trois nuits, ces vampires dont j'ignorais auparavant l'existence me séquestrèrent et me violèrent dans une chambre continuellement sombre avec une petite fenêtre. Pendant la journée, les rideaux étaient tirés mais la nuit, ces monstres dévoilaient la lune sous son plus bel aspect. Au départ, des torrents de larmes coulaient face à cet astre qui me sembla de plus en plus détestable. Je ressentais un mal-être croissant à le regarder. Le troisième soir, l'un d'entre eux voulu me mordre cependant l'autre refusa : ce désaccord tourna au massacre et le premier mourût à mes pieds. J'étais attaché par une grosse ficelle dont j'arrivais au quatrième matin à me défaire. Je réussis à m'enfuir et courut jusqu'à chez moi, déshabillée et désorientée. Mes parents s'occupèrent de moi à merveille toutefois, le mal était fait : j'étais morte intérieurement. "

Aujourd'hui, je suis entourée d'Amane, ma mère biologique dont le don n'est toujours pas connu de mon père Natsume, lequel n'a toujours pas retrouvé la mémoire d'avant son accident ; d'amis que beaucoup ne qualifierait pas comme tel, car nos relations sont basées sur le sexe et l'intérêt et des autres membres de mon "clan". J'aime ce que je suis désormais, même si ce n'est pas au goût de tout le monde...

Who are you? ;


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